TV
Infos   /   Afrique   /   Zoom Afrique   /   L’INFO EN CONTINU

Zoom Afrique du 1er décembre 2020

0 seconds of 0 secondsVolume 90%
Press shift question mark to access a list of keyboard shortcuts
Keyboard Shortcuts
Shortcuts Open/Close/ or ?
Play/PauseSPACE
Increase Volume
Decrease Volume
Seek Forward
Seek Backward
Captions On/Offc
Fullscreen/Exit Fullscreenf
Mute/Unmutem
Decrease Caption Size-
Increase Caption Size+ or =
Seek %0-9
00:00
00:00
00:00
 
Zoom Afrique du 1er décembre 2020

 

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

L’actualité en Afrique :

  • Nigeria : l’Iran condamne l’attaque meurtrière contre les agriculteurs
  • Iran-Zimbabwe : les relations fleurissent
  • Le Burkina Faso décroche simultanément 3 certifications dans le secteur de l’aviation civile
  • Côte d’Ivoire-AIP : Des pharmaciens prêtent serment pour mener une lutte acharnée contre les médicaments contrefaits

Les analyses de la rédaction :

1.Mali : triple attaque contre Barkhane 

Zoom Afrique aimerait demander aux lecteurs qui prennent souvent les pages Afrique de RFI, de l’AFP, de Jeune Afrique et des autres médias mainstream pour argent comptant, croyant les yeux fermés toutes les sornettes qu’ils racontent sur l’Afrique et les Africains la raison de ce silence totalement bizarre ! Alors que ces mêmes médias n’ont cessé depuis un mois de nous bassiner les oreilles en rapportant de façon récurrente et sans craindre le ridicule de supposées "opérations armées de Barkhane" contre telles ou telles cellules et positions des djihadistes, ces mêmes djihadistes dont ils ont tout fait pour qu’ils soient libérés puis armés et activés contre les populations du Nord malien, aucun français ne parle de ces "attaques coordonnées" qui auraient eu lieu contre " Barkhane, des Casques bleues et de la Takuiba lundi..., à part Ouest-France qui dit : 

"Trois bases de l’armée française dans le nord et l’est du Mali ont été visées par des tirs de roquettes lundi matin en l’espace de quelques heures, des attaques revendiquées par Al-Qaïda. Ces tirs n’ont fait aucune victime, a déclaré un porte-parole de l’opération Barkhane. Les camps, situés à Kidal, Ménaka et Gao ont été touchés par des "tirs indirects", a déclaré le porte-parole de l’armée française Thomas Romiguier. Seule la base de la Minusma à Kidal a subi des dommages, a-t-il ajouté. Cette base de la mission des Nations unies au Mali est située à proximité du camp français. L’ONU a condamné l’attaque.

On se rappelle comment cette attaque anti-agents français qui s’est produite au mois d’août au Niger et dont les éléments n’ont jamais été révélés a monopolisé la totalité des médias de l’Empire. Pourquoi alors avoir censuré une opération d’une si grande ampleur qui pour n’avoir fait aucune victime, enfin à en croire Barkhane, refléterait un état de préparation et de coordination inouïe ? Après tous ces trois bases françaises et bien français se trouvent dans le Nord malien, cette contrée si largement convoitée depuis 2013 par Barkhane et qu’elle n’a jamais cessé d’en chercher l’amputation puisque c’est là la porte du Sahel et du Maghreb...

La réponse est simple : depuis un mois, soit depuis que la force d’occupation a compris que la junte militaire au pouvoir qu’elle a inventé pour dénaturer la première exigence du peuple malien à savoir le retrait des troupes étrangères, le retour de l’autorité de l’État et de l’armée, ne parviendrait jamais à leurrer les Maliens, ses médias ne cessent de nous bassiner les oreilles avec des "opérations anti djihadistes" d’ampleur avec en toile de fond des "des dizaines voire des centaines de terroristes tués". C’est à se demander par quel miracle Barkhane allié des djihadistes est devenu soudain hyperactif, et ce, après plus de sept ans de présence dévastatrice pour le peuple et l’État malien ! Cette Barkhane tue ainsi à vrac les terroristes dont elle-même a exigé la libération par junte militaire interposée et ce, sous les apparences d’une réticence mensongère. Or, une attaque coordonnée visant trois bases militaires française discréditerait d’emblée ce soi-disant hyper activisme anti terroristes.

Autre élément, Jeune Afrique reflétait, une fois n’est pas coutume, cette grosse interrogation de l’opinion malienne il y a quelques jours : "pourquoi Barkhane ne fait que chasser Al-Qaïda au Sahel et pas Daech ? " Commentant les attaques coordonnées de lundi sur quoi on ne risque jamais de savoir la vérité, la presse française affirme qu’elle a été revendiquée par Al-Qaïda. Façon de justifier la protection qu’apporte Barkhane à Daech. C’est Al-Qaïda qui l’ennemi et pas Daech puisque c’est elle qui attaque les bases françaises. Or on sait que depuis que Barkhane est devenu le bras exécutant des projets US en Afrique, elle a entre autres la mission d’implanter Daech en lieu et place d’Al-Qaïda au Sahel et aux portes du Maghreb. Bref elle veut liquider d’anciens agents pour les faire remplacer par des nouveaux. La terrifiante démonstration aura été ce massacre du Boko Haram au Nigeria il y a 48 heures. Bref la manipulation continue et avec elle, le vaste déploiement des forces de l’OTAN et des États unis au Sahel, à proximité du Maghreb. Reste à savoir si l’attaque supposée contre les trois bases françaises sur quoi même le maire de Menaka ne sait pas grande chose, c’est un énième false flag ou le prélude à une explosion de la colère anti occupation.

 

2. Cameroun : Foreign Policy s’en mêle 

Les tentatives de sape à l’adresse des élections régionales camerounaises ont commencé à peu près il y a trois semaines quand les députés américains dont le pays vient d’illustrer de la pire façon qui soit, à quoi ressemblait une " armanque démocratique" ont demandé à ce que les migrants camerounais en situation irrégulière ne soient pas expulsés des États-Unis. Ils ont fait une lettre où comme à leur habitude ils ont déballé leur éternel discours de droits de l’hommiste dans un pays où être un Afro-Américain revient à être condamné à jamais. Évidemment ces députés ne s’apitoyaient guère sur le sort des Camerounais, mais étaient soucieux surtout de créer une diaspora pro-US propre à servir de levier de pression contre l’État et l’armée camerounais, quand le besoin se fait sentir. C’est ainsi qu’a d’ailleurs bien agi la France depuis ces dernières années tantôt en envoyant ses agents vandaliser l’ambassade du Cameroun à Paris tantôt en organisant le meeting du Pantin Kamto en pleins paris, et tout ceci alors que la presse maintsrteam affirme sans cesse que Macron appuie en sous main Biya. Mais cette campagne d’infamie ne reste pas là, les États-Unis ayant poussé encore plus loin les bouchons. Ainsi le 30 novembre, quelques heures après le terrifiant massacre commis par la créature africaine de la CIA BOKO Haram ou plus de 100 agriculteurs et pêcheurs de Borno au Nigeria, pas trop loin du Cameroun ont été décapités, Foreign Policy a fait publier un article où il porte de graves accusations contre le Camroun." 

Selon le site du magazine américain Foreign Policy, Yaoundé utiliserait les ressources apportées par ses partenaires, dont les États-Unis, pour mener une guerre jugée "illégitime" contre les séparatistes. Le Cameroun est donc accusé de tromper la "communauté internationale", c’est à dire les USA et l’OTAN dans son engagement contre Boko Haram et Daech en Afrique de l’ouest. Selon le texte, Yaoundé utiliserait les ressources apportées dans ce cadre par ses partenaires, dont les États-Unis, pour mener une guerre jugée "illégitime" contre les séparatistes.

"La communauté internationale ne doit pas tomber dans ce piège. Elle devrait plutôt réévaluer l’aide accordée à une administration contrôlée par Paul Biya, qui fait face à des difficultés financières. Après plus de trois ans d’opérations militaires intenses dans les régions anglophones dans des conditions critiques, l’économie camerounaise est sous le choc. Pourtant, les maigres ressources qui lui restent continuent d’être affectées aux importations d’armes, à la formation, aux infrastructures et aux opérations militaires", Peut-on lire dans cette publication.

L’accusée est portée par deux "chercheurs" américains, dont Bill Burton. Celui-ci est présenté comme un analyste travaillant pour le "Cameroon Anglophone Crisis Database of Atrocities". La plateforme se veut apolitique, mais à un processus de collecte et vérification de l’information peu expliquée et ses publications sont toujours à charge contre le gouvernement camerounais. À quoi rime cet article ? Les États-Unis comptent reproduire le macabre génocide de Borno sur le territoire camerounais. En 2019, Washington a tenté de faciliter une percée de Daech au Cameroun, en supprimant des aides militaires à Yaoundé. La raison : l’administration de Trump a évoqué de "graves violations des droits humains" et non des détournements de ressources. Cet article s’inscrit exactement dans ce sens. Le 6 décembre se tiennent les élections régionales. On s’attend donc à ce que le camp US/Occident remette la couche et commence ses manœuvres de déstabilisation en accusant d’abord les organisateurs d’irrégularités, en provoquant ensuite les anglophones de descendre dans la rue et tout ceci sur fond de ces agents de Boko Haram qu’ils enverraient semer la terreur sur le sol camerounais. 

.

3. Burkina Faso : la méga déculottée France/US/OTAN 

Sacré peuple burkinabé ! Kaboré que l’Occident n’aime guère puisqu’il n’a pas permis une reproduction de la crise malienne au Burkina et partant une extension de la métastase "Barkhane" à travers le Burkina puis le Sahel vient de remporter l’élection présidentielle dès le premier tour. Mais la majorité lui manque. L’axe néocolonialiste a tout fait pour faire remonter l’opposition contre Kaboré. Mais voici sa réponse rapportée par RFI : "Le Congrès pour la démocratie et le progrès, le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, dit « prendre acte » des résultats provisoires de la présidentielle, proclamés par la commission électorale. Le CDP avait prévu de formuler un recours contre ses résultats suite aux irrégularités constatées durant le scrutin. Mais face à l’absence d’unanimité et de consensus avec les autres partis d’opposition signataires de l’accord politique, le CDP y renonce pour ce qui concerne l’élection présidentielle. Les responsables du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) sont revenus sur les difficultés organisationnelles qui ont émaillé le scrutin du 22 novembre 2020. Ils l’ont qualifié de « piteux ». Mais le parti ne déposera finalement pas de recours contre le résultat de la présidentielle, suite à un manque consensus au sein des candidats de l’opposition, selon Topan Mohamed Sané, le directeur national de campagne du CDP. On a bien dit qu’on allait déposer un recours. Malheureusement, nous avons constaté qu’il n’y a pas d’unanimité ou même de consensus. Lorsque l’on a regardé les textes, nous étions hors délai. Donc, c’est plus ou moins à notre corps défendant que le bureau exécutif a décidé de ne pas former un recours par rapport à la présidentielle", fin de citation. 

"L’absence de l’unanimité" veut dire quoi dans ce contexte ? Elle veut dire le "méga NON du peuple burkinabé aux ingérences France et Cie...

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV