Au seuil du premier anniversaire de la mort en martyr du haut commandant du Jihad islamique de la Palestinie, Baha al-Ata, assassiné en 2019 à Gaza par Israël, la situation vient de basculer à Qods, cette ville que le malheureux président US, Donald Trump a cru pouvoir judaïser en annonçant seulement qu'il appartient à l'Entité sioniste. Alors que Tel-Aviv a chargé Le Caire de communiquer un message d'apaisement au Jihad islamique de la Palestine et au Hamas, le corps d'un soldat sioniste, disparu mercredi à Qods vient d'être retrouvé. Le soldat, Sagi Ben David, avait été vu pour la dernière fois en train de quitter la base d’Anatot en Cisjordanie, juste au nord de Qods, mardi soir pour n'y jamais revenir. La riposte du Hezbollah qui avait promis de liquider un soldat israélien en représailles à la mort de Kamel Mohsen, tué le 21 juillet au sud de Damas? Une riposte à laquelle la Résistance palestinienne a porté sa pierre? Possible.
Toujours est-il que le message transmis part le médiateur égyptien à l’adresse des mouvements palestiniens Hamas et le Jihad islamique semble ne pas avoir été entendu. Selon Al-Arabi Al-Jadeed, citant des sources spéciales égyptiennes, « le message a été envoyé en réponse aux "rumeurs" selon lesquelles le Jihad islamique se préparait à mener des opérations contre des cibles israéliennes en Cisjordanie et des colonies israéliennes dans la bande de Gaza et ce, à l'occasion du premier anniversaire de l'assassinat de Baha Abou al-Ata », le commandant de Saraya al-Qods. La médiation semble avoir échouée.
Surtout que Tel-Aviv panique et prend actuellement des mesures pour "unir son front interne" car après la défaite de Donald Trump aux récentes élections, rien ne va plus : la judaïsation de Qods, la normalisation... la colonisation, rien n'est plus garantie maintenant que l'entité et ses amis arabes sont orphelins de Trump.
Toujours selon cette information, les médiateurs égyptiens auraient reçu la réponse suivante une fois le message israélien livré : « Les groupes de résistance palestiniens ont déclaré que la Résistance réagirait sans hésiter et de façon "disproportionnée" à tout assassinat de ses membres et commandants et que le message israélien est considéré comme une tentative de justifier la reprise de la politique de terreur sioniste ». Or la Résistance est désormais en phase d'anticipation et de prévention.
Le Jihad islamique n'a pas tardé non plus à s'exprimer à l'occasion de l'anniversaire du martyre de Baha Abou al-Ata : « La Résistance est pleinement préparée à répondre à toute agression de l’armée israélienne, et tout crime de la part d’Israël sera fortement châtiée. La bataille avec l'ennemi consiste à renforcer la préparation défensive et de la capacité militaire, à poursuivre le combat car il s’agit d’une bataille "illimitée" qui se poursuivra jusqu'à l’anéantissement du régime d’usurpation israélien ».
L’armée israélienne a assassiné Abou al-Ata et son épouse lors d'une attaque dans la région d'Al-Chuja'iya, située dans la bande de Gaza le 12 novembre 2019 avant de subir une vague sans précédent de missile, 550 engins en quelques jours, ce qui l'a poussé à précipiter encore ses médiateurs égyptiens à Gaza et à quémander une trêve. Une trêve qui n'est que l'ombre d'elle-même à l'ombre des missiles de la Résistance.