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"Troubles post-électoraux US : l'Amérique casse et ne passe plus!

Les protestataires américains ont brûlé le drapeaux des États-Unis, Présidentielle 2020 US. (Capture d'écran)

Des sites iraniens proches du CGRI bloqués, l'Empire médiatique mis K.O.

Un Trump qui crie à  la fraude électorale, un Biden qui l'accuse de vouloir casser la démocratie, des "berrets verts", des forces speciales qui ont envahi les rues à bord des blindes et des hélicoptères qui tirent des grenades et bientôt des balles voire des roquettes sur les manifestants qui brûlent la bannière étoilée au cris "Mort à l'Amérique". Avouons que le spectacle est inouïe. La démocratie américaine avait habitué le monde, à renfort de sa machine médiatique à l'usage exclusif du mot "trouble post-électoral" pour des pays dit parias. Que l'Amérique elle-même en devienne la cible il faut bien en rire. Trump veut saisir la justice contre Biden qui lui, soutenu par l'armée, irait peut-être jusqu'à arrêter son prédécesseur et l'introduire devant justice. Qui est le responsable de ce foutoir?

Dans la nuit de mercredi à  jeudi  le FBI a fait une allégation étonnante selon quoi une interférence des hackers liés au CGRI dans les votes aurait basculé certains États. Le spectacle ne s'arrêtant pas là, Washington a annoncé ensuite un vaste blocage des soi-disant sites Internet suspects du CGRI.  

Le département de la Justice des Etats-Unis a bloqué ainsi les domaines Internet des 27 sites Web iraniens au motif que ceux-ci tentaient d'influencer l'esprit du public américain et étranger en pleine élection présidentielle 2020! 

Le FBI a en outre prétendu que quatre de ces sites Web étaient des agences de presse, mais qu’ils avaient été bloqués sous prétexte d’être affiliés au CGRI et d’avoir tenté d'influencer l’opinion publique américaine. « Cependant, le reste des domaines bloqués ciblait des publics et le monde entier »! selon le FBI.

Pouf avoir agi de la sorte alors même que la superpuissance court le risque d'une nouvelle guerre de scession il faut que le camp d'en face ait quelque chose de bien plus, qu'il ait su avoir attiré un public occidental dégoûté des media-mensonge officiel. 

Tout en cherchant à dominer des nerfs, le Procureur général adjoint à la sécurité nationale des États-Unis, John C.Demers est même allé jusqu'a dire :  « Le FBI a ouvert de manière agressive une enquête sur tout indice d'influence étrangère et de diffusion illégale de désinformation par des pays hostiles... Grâce à Google, Facebook et Twitter, le FBI a pu perturber les campagnes d’intoxication de l'Iran. »

L'aveu d'impuissance est cuisant : des milliers de sites et de médias à la solde de l'Empire ne pèsent rien face à quelques sites iraniens. 

En octobre dernier, le ministère américain de la Justice a cependant publié une déclaration affirmant que 92 domaines Internet appartenant au CGRI avaient été bloqués.

C'est dire que l'effondrement est proche : que les Américains viennent s'informer de ce qui se passe chez eux sur les "sites iraniens", que ces sites liés au CGRI parlent en sorte que les Americains descendent dans la rue en découdre avec le mensonge l'imposture qu'est le scrutin dit Presidentiel US, cela veut dire que l'Iran a botté en touche. Mort à l'Amérique hégémonique c'est désormais l'Amérique qui le crie. Et dire que Trump avait promis d'en punir l'Iran. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV