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Zoom Afrique du 15 octobre 2020

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Cameroun-port de Douala: Bolloré mis hors jeu !

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L’actualité en Afrique

  • Marchés africains : 2 millions de dollars d’exportations depuis l'Iran 
  • Gabon : Libreville mise sur le gaz pour compenser la chute de la production pétrolière 
  • La Chine est prête à porter ses relations avec la Guinée équatoriale vers de nouveaux sommets (Xi) 
  • Côte d'Ivoire : le Premier ministre ivoirien met en service le poste de distribution d'électricité d'Anani

Les analyses de la rédaction

1- Mali: la France se déresponsabilise entièrement 

Au Mali, les terroristes ont ouvert le bal. Après la double attaques, en début de semaine, des hommes armés avaient pris le contrôle du village de Farabougou au Mali, dans la région de Ségou. Ce mercredi, le maire de la commune voisine de Sokolo a fait le point sur la situation. "Cela a créé un important flux de population, et les gens sont désormais dans notre commune", raconte Dramane Symbara. "Il y a plus de 300 ménages, ce qui fait plus de 2.000 déplacés", indique le maire.

Le déplacement en masse des civils a commencé, les terroristes commencent à prendre les localités maliennes. Indirectement, certains médias reproche à l’armée malienne de ne pas être présente sur les lieux.

Pour l'heure, la solidarité locale s'est mise en place. Les habitants de Sokolo se sont mobilisés pour aider leurs concitoyens.

Depuis que près de 200 terroristes ont été libérés, les débats sont passionnés en Occident. Alors que la situation sécuritaire se dégrade au Mali, l’Occident se déresponsabilise et affirme qu’il est toujours présent au Mali et tente, par la même occasion, de faire croire qu’il n’y était pour rien dans l’affaire de la libération des terroristes et des otages au Mali.

Le général Lecointre a déclaré : "Il doit être très clair pour l'ensemble des familles qui ont perdu des leurs dans le combat que nous menons au Mali depuis des années que nous ne dévions pas de ligne, que notre combat reste le même et qu'il est tout aussi légitime qu'il l'était."

"En ce qui concerne cette libération d'otages, je confirme que la France n'a en rien été impliquée dans des négociations d'aucune sorte avec ce groupe terroriste que nous continuerons à combattre avec la dernière détermination", a-t-il ajouté.

La ministre des Armées, Florence Parly, a confirmé que la France n’a pas été impliquée dans les négociations menées par Bamako pour obtenir la libération de quatre otages dont la Française Sophie Pétronin et l’homme politique malien Soumaïla Cissé, en échange de la libération de prisonniers terroristes.

"Nous avons eu l’occasion de remercier les autorités maliennes qui sont à l’origine de cette libération et qui ont planifié et conduit l’opération", a souligné Florence Parly lors d’une audition devant la commission Défense du Sénat.

"Cette négociation a été conduite par le Mali et la décision de libérer des terroristes en particulier appartient aux seules autorités maliennes qui ont jugé que cela était indispensable pour obtenir la libération de Soumaïla Cissé", a-t-elle insisté.

Une manière plutôt culotté de se déresponsabilisé entièrement et de tout mettre sur le dos des Maliens, qui sont bien sûr sous couvert d’anonymat.

Si nous résumons la situation, un groupe anonyme aurait conduit des négociations pour libéré les otages. Tout d’un coup, ces personnes ont téléphoné à l’Élysée pour demander une rançon contre la libération des otages. Et Paris aurait directement accepté. Ce qui semble légèrement difficile à croire.

Cela dit, cette libération a certainement un lien avec la venue de l’émissaire américain, Peter Pham. Le fait de relâcher les terroristes, et surtout de les renforcer prolongent non seulement le mandat des troupes d’occupation étrangère au Mali, mais en plus, l’Occident peut, grâce à ces terroristes, faire déplacer les populations en masse. La rançon était surtout un moyen de s’acheter les services des groupes terroristes qui dans ce cas bien précis jouerait le rôle de mercenaire.

La situation s’aggrave, et Barkhane et la MINUSMA ne sont toujours pas décidés à s’impliquer dans l’histoire. C’est ce qui fait penser que ces groupes terroristes sont bien présents pour s’en prendre à la population sans se mettre à dos la communauté internationale.

La population reste souder par rapport à ces exactions occidentales et elle surmontera ces difficulté haut la main.

2- Côte d'Ivoire : le camp des opposant plus soudé que jamais

En Côte d’Ivoire, les médias mainstream tentent tant bien que mal de semer la discorde dans le camps des opposants. À deux semaines des élections. Le journal Le Monde a un article entier mettant en avant la discorde dans le camp des opposants. L’article affirme que le front commun contre le président Alassane Ouattara, est bien en place mais qu'aucune stratégie concrète n'est réellement mis en place pour contrer le troisième mandat du président. Il semblerait que tout le monde est déjà au courant des résultats de ces élections.

L'ancien président ivoirien, Henrie Konan Bédié, avait appelé à la désobéissance civile, mais selon l'article, l’appel aurait été comme un coup d'épée dans l’eau. Ce qui interpelle, c'est l'appel de la diplomatie française, du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères qui a fait part des rassemblements politiques prévues à Abidjan et sur l’ensemble du territoire ivoirien, et qui a donc recommandé aux ressortissants français de rester à l'écart de ces manifestations et d’adopter une attitude vigilante et prudente lors de leurs déplacements.

Cela dit, le doute plane encore concernant le boycott du scrutin suite au contexte tendu par rapport à ces élections. Cela dit, Washington tente d'utiliser le prétexte des élections présidentielles en Côte d'Ivoire pour pouvoir s'ingérer dans les affaires internes de la Côte d’Ivoire.

Vue que la France recule de plus en plus en Afrique de l’Ouest, et que les États-Unis tentent à tout prix de reprendre les commandes dans cette partie de l'Afrique, il ne serait pas très étonnant de voir l'implication de Washington, avec la politique habituelle de sanction. Car l’allié de Ouattara, à savoir Paris, a plutôt l’air de suivre les diktats américains et lâche donc Ouattara. Ce qui laisse à penser que la Côte d’Ivoire représente maintenant un intérêt particulier pour Washington.

Le peuple ivoirien ne veut pas d'ingérence venant de l'extérieur tout comme le reste de l’Afrique d’ailleurs. Ce qu’il veut avant tout, c’est un dirigeant qui ne soit pas à la solde de l'Occident et qui s’occuperait des intérêts du pays. 

3. Cameroun: Bolloré éjecté du port de Douala

Bolloré disqualifié pour la concession du port de Douala après quinze ans d’exploitation. Analyse du géopoliticien Luc Michel. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV