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Les sionistes bousillent déjà le cadre des négociations gazières à venir.

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La frontière entre le Liban et les territoires occupés, non loin du village de Kfar Kila, le 26 août 2020. ©AFP

Parallèlement à l'annonce de l'accord sur des négociations sur la démarcation des frontières entre le Liban et le régime sioniste, certaines sources politiques ont évoqué la possibilité de l’échec de ces pourparlers avant même qu'ils ne commencent.

 Après que, le président du parlement libanais, Nabih Berri, eut fait part d’un accord sur le cadre des négociations sur la démarcation des frontières entre le Liban et Israël, le commandant de l’armée libanaise a commencé à former une équipe de représentants libanais à cet effet.   

Le commandement de l’armée libanaise a présenté au président libanais, Michel Aoun, les noms de personnes que ce dernier devra examiner à son retour du Koweït, a rapporté le quotidien libanais al-Akhbar.

Les noms présentés par le commandement de l’armée sont révisables. Et ce, alors que le régime sioniste essaie de son côté de rehausser le niveau de ces négociations au niveau politique, une décision qui a provoqué l’opposition du Liban.

« La délégation libanaise qui participera à ces négociations sera composée d’officiers et d’experts en droit international et en matière de frontière. Elle sera présidée par un général de brigade de l’armée libanaise. Le premier tour de ces négociations aura lieu à la mi-octobre avec la participation de David Kushner, envoyé américain, qui entrera au Liban le 12 octobre », a précisé al-Akhbar.

« Le Liban et les Nations unies n’ont pas encore finalisé les détails et la formation de ces négociations. On ne sait pas encore si ces négociations respecteront le cadre des celles de 1996, à savoir si les délégations libanaise et israélienne seront présentes dans des chambres séparées ou bien si elles seront similaires à celles du Comité tripartite Armée libanaise-FINUL-Armée israélienne qui se tiennent périodiquement au siège de la Force internationale d'assistance à la sécurité (FIAS) à al-Naqoura », a ajouté le journal.

Le point le plus important de ces cartes est la zone située à la frontière terrestre à al-Naqoura appelée point "B1", qui aura un impact important sur la délimitation de la frontière maritime et de la zone économique exclusive. Ce point est situé à al-Naqoura, et bien qu'il soit en territoire libanais, l'armée israélienne y est stationnée, et la reprise de cette petite zone de terre signifie la reprise d'environ 17 kilomètres au bout de la zone économique exclusive en mer, précise ce rapport.

« Le ministre israélien de l’Énergie, Yuval Steinitz, dirigera ces négociations. Cela a été examiné deux semaines avant la réunion Steinitz avec de hauts ministres et d’autres autorités de ce régime il y a deux semaines et posé par Tel-Aviv comme une condition préalable à sa participation aux négociations avec le Liban », poursuit al-Akhbar citant Haaretz.

Si cela se réalise, ce sera la preuve que ce régime cherche à politiser ces négociations alors qu’elles sont des négociations techniques et l’insistance de Tel-Aviv est le synonyme de sabotage et par conséquent le Liban se réserve le droit de se retirer et de faire appel à la médiation des États-Unis et des Nations unies, indique le quotidien libanais.

Le Liban s’opposera certainement à la participation du ministre israélien de l’Énergie à ces négociations et l’insistance de Tel-Aviv conduira à l’échec de ces négociations avant même qu'elles ne soient entamées, a averti al-Akhbar.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV