" Les Etats-unis sont épuisés et cet épuisement, c'est la Révolution iranienne qui en est à l'origine : l'Iran a poussé les Etats-Unis à quitter leur trou, à s'engager militairement, quitte à se faire miner leur force, leur économie, leur argente te tout ceci pour des résultats qui tardent à se produire. C'est absurde dynamique cause un infini enlisement à une Amérique en totale perte de vitesse. Aujourd'hui, personne au monde ne souhaite être un citoyen américain et si elle l'est, elle n'en est pas fière. Aux Etats-Unis, on crie "à bas l'Amérique" et ceci veut dire que l'Iran, sa révolution et sa pensée anti-impérialiste ont pénétré au cœur même des Etats-Unis, a dit le commandant en chef du CGRI.
Plus loin dans son discours, le général Salami a expliqué pourquoi l'Iran est "invulnérable" : "la guerre a échoué, les sanctions ont échoué et on nous demande pourquoi? Et bien quand la protection et la défense d'un Etat, d'un pays, d'une histoire et d'une civilisation s'étend à l'ensemble d'un peuple et que la guerre devient la vie et la vie, la guerre, la défaite perd son sens et elle devient impossible".
Plus loin, le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, affirme que les États-Unis ont perdu leur influence politique sur la scène mondiale et échoué dans leur plan pour refaire le Moyen-Orient et qu’ils ont donc recours à un plan B qui consiste à pousser les petits pays arabes du golfe Persique à normaliser avec Israël.
Ailleurs dans ses remarques, le commandant en chef du CGRI a décrit la guerre imposée par l'Irak en 1980-1988 à l'Iran comme «une guerre mondiale», évoquant le soutien militaire fourni par la Grande-Bretagne, l'Allemagne, la France, l'Autriche, l'Union soviétique et les États-Unis au régime de l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein : « Le monde nous a attaqués au plus fort de sa puissance, alors que nous étions au plus fort de notre pénurie et de notre solitude et c'était la guerre la plus inégale de l'Histoire ».
« Le peuple iranien veut la dignité. Il n'échange son indépendance, son honneur et sa liberté contre rien et il ne se soumet jamais aux ennemis », a ponctué le commandant en chef du CGRI avant de conclure : « Dans le système mondial d'aujourd'hui, il faut être ou bien fort et savoir se faire respecter ou bien être faible et soumis. Nous avons choisi la première voie. Nous avons construit notre puissance et nous continuerons à l'élargir de plus en plus. C’est ce que mérite le peuple iranien ».