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Deux défaites militaires US à Deir ez-Zor, les GI's se retirent !

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'armée américaine nichée à Deir ez-Zor. ©Sputnik

Trump est peut-être en quête de voix supplémentaires en cette difficile période électorale, mais ce qui vient de dire sur le compte des généraux du Pentagone a quelque chose d’extrêmement vrai : en Amérique, l'armée ne fait pas la guerre pour la gagner, mais pour faire tourner le complexe militaro-industriel et enrichir les rapaces. Alors qu'en Irak, les attaques aux roquettes et aux missiles de la Résistance contre les convois armés américains sont quotidiennes et qu'elles visent désormais la quasi-totalité des artères d'approvisionnement US au centre, au nord et au sud, quitte à pousser les soldats américains à fuir l'Irak vers l'est syrien, ces mêmes soldats commencent à vivre le même sort sur la rive est de l'Euphrate.

Il y a une semaine, les GI's s'étaient fait accompagner d'officiers saoudiens, histoire de déclencher un début d'accalmie sur le front tribal à Deir ez-Zor, ces derniers ayant totalement échoué dans leur mission. Al-Masdar News fait état d'un nouveau retrait "US" dans cette province où les tribus ont déclaré la guerre à l'occupation US. Mardi, la ville de Jadid Akidat, dans la campagne orientale de Deir ez-Zor a été le théâtre de violents affrontements armés entre la population locale et les GI's/FDS. Et c'était les gens de la tribu al-Akidat à laquelle appartiennent les officiers saoudiens qui se battaient contre les forces américaines. Dans une interview accordée à Sputnik russe, des sources locales rapportent comment les jeunes de la tribu ont chassé à coup de fusil les miliciens des FDS qui soutenus par les hélico US, tentaient de kidnapper la population et comment surtout ils les ont expulsés de la ville. C'est la seconde ville de l'est de l'Euphrate qui a été libérée par l'armée tribale depuis qu'elle a proclamé son existence. Simultanément à cette bataille à Hassaké, les habitants de la province manifestaient contre l'occupation illégale du territoire par les armées américaine et turque, brandissant leurs armes et multipliant les listes de recrutements de forces pour se battre contre l'occupation US/Turquie. Le drapeau US est parti même en fumée dans une banlieue de la ville de Qamichli. 

Et ce n'est pas tout: la cause de l'expulsion des occupants américains et turcs réunit désormais toutes les tribus de l'est de l'Euphrate, à Hassaké, mais aussi à Deir ez-Zor en Syrie. À Qamichli, les manifestants criaient donc leurs soutiens aux tribus de Baqara et d’al-Aqidat, désormais engagés à fond dans la guerre contre l'occupation. Mardi, les sources israéliennes ont reconnu pour la première fois des difficultés à extraire le pétrole de contrebande syrien que le triangle Israël-USA-Turquie avec l'aide du Saoudien, Aramco, détourne depuis près de 5 ans. Le 19 août, le champ Connoco, principal lieu de détournement a été pris pour cible d'une deuxième attaque au missile et c'est là que les Américains possèdent leur plus grande base à Deir ez-Zor. Toujours selon ces mêmes sources, les Saoudiens que les GI's ont réussi à faire infiltrer depuis le Kurdistan irakien à Hassaké puis à Deir ez Zor, ont tenté tous les stratagèmes possibles et imaginables, mais les tribus ne veulent pas des Américains. Les officiers saoudiens ont même proposé de soudoyer les agriculteurs de la région et de faire briser la Loi César en échange de leur renoncement à la lutte armée; rien n'y fait, les bases US et les positions des alliés devant désormais attendre à des frappes aux missiles. 

Selon les observateurs, le président US devra d'ici quelques heures annoncer pour la énième fois consécutive la date du retrait des troupes US d'Irak; seul ennui, les GI's n'ont nulle part à aller sinon dans la Syrie voisine et là, c'est l'armée tribale syrienne qui les attend. La situation se résume donc en ceci : les troupes américaines, assaillies de toute part sur le territoire irakien, se trouvent de plus en plus dans l'obligation de quitter le territoire irakien, et c'est ce qu'ils font à bord des convois militaires qu'ils disent être destinés à renforcer les bases US en Syrie orientale. Mais c'est là un méga mensonge. Signe le désarroi total, c'est désormais à leurs forces aériennes que les USA font appel. Avia.pro rapporte ce mercredi 9 septembre le crash d'un MiG-23 qui s’est décollé d’une base aérienne de l’armée de l’air syrienne à Deir ez-Zor. Il s’est écrasé pas loin de son point de départ. Ni l’avion ni ses débris n’ont été retrouvés et le flou persiste toujours sur le sort du pilote syrien. Mais cela entre dans la même ligne que cette attaque totalement insensée du 2 septembre des avions israéliens depuis al-Tanf contre l'aéroport de T-4 : « Ce sont des efforts totalement inutiles. En fait au sol, l'US Army est totalement assiégée aussi bien en Irak qu'en Syrie. Dans les airs, ce sera une grave erreur que de pousser l'armée syrienne, la Russie et la Résistance à la viser ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV