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Lutte anti-terroriste: les USA nargués encore, apposent leur veto

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une séance du Conseil de sécurité de l'ONU. (Photo d'archives)

Il paraît que les divergences de vues entre les États-Unis et les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ne se limitent pas aux sujets liés à l’Iran et que Washington ne partage pas les mêmes opinions avec la communauté internationale.

Après avoir perdu une partie de son prestige, en raison du grand « non » que le Conseil de sécurité a dit au renouvellement de l’embargo sur les armes contre l’Iran, Washington est resté encore une fois seul contre tous, concernant une résolution antiterroriste.

Lundi 31 août, les États-Unis ont opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur les terroristes membres des groupes comme Daech parce qu’elle ne traitait pas du rapatriement, un problème qui a longtemps opposé Washington à ses alliés européens.

Les 14 autres membres du Conseil ont voté en faveur de la résolution rédigée par l’Indonésie, isolant les États-Unis.

L’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Kelly Craft, a déclaré que le projet de texte visant à renforcer l’action internationale contre le terrorisme « était pire que toute autre résolution du tout ».

« Il ne fait même pas référence à la première étape cruciale - le rapatriement vers les pays d’origine ou de nationalité », a-t-elle déclaré.

Le veto américain intervient après que l’Indonésie, présidente du Conseil pour août, a rejeté la semaine dernière la tentative de Washington de déclencher le retour de toutes les sanctions de l’ONU contre l’Iran parce que 13 membres avaient exprimé leur opposition à cette décision.

Les États-Unis veulent que les terroristes soient renvoyés chez eux alors que les États européens en sont réticents.

Le projet de résolution encourage les États à faciliter « le retour des enfants dans leur pays d’origine, selon qu’il convient et au cas par cas ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV