Le lundi 24 août, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé avoir éliminé une cellule terroriste à peine quelques heures après que le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a confirmé la piste de sabotage à l'origine de l'explosion ayant visé les unités de l'enrichissement de l'uranium à Natanz.
« Lundi soir, une cellule terroriste, affiliée aux ennemis de la Révolution islamique, a été démantelée alors que ses membres projetaient de s'infiltrer dans le territoire iranien. L'arrestation des terroristes a eu lieu sur base des renseignements fournis par les forces déployées à la base Hamzeh Seyed al-Shohada, dans la zone générale de Makou (au nord ouest) », a-t-on appris d’un communiqué, publié par cette base.
« Les trois terroristes qui faisaient partie de la cellule ont été abattus », selon le communiqué.
Le CGRI a ajouté que d’importantes quantités d’armes, de matériel militaire, de munitions et de matériel de communication avaient également été confisquées au cours de l’opération.
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Cette opération a eu lieu juste un jour après que Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique, a déclaré que l’incendie touchant une partie des installations nucléaires de Natanz, en juillet, était le résultat d’un acte de sabotage.
« L’explosion d’une partie de la centrale nucléaire de Natanz était le résultat d’un acte de sabotage », a déclaré Behrouz Kamalvandi, ajoutant que les « détails seront révélés en temps voulu ».
Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, se trouve actuellement à Téhéran où il a rencontré le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique tout comme le ministre des Affaires étrangères. En juin une explosion a provoqué un incendie à Natanz dont l'origine selon le Conseil de sécurité national iranien avait été aussitôt identifié. L'Iran a déclaré s'en être réservée le droit de la riposte.