Le mécontentement populaire a atteint un point culminant ce samedi 5 avril, avec des dizaines de milliers de personnes descendues dans les rues de plus de 1 000 villes des 50 États américains pour protester contre les politiques de Donald Trump, président des États-Unis.
C’est dans le contexte de la "journée mondiale d’action" pour dénoncer les politiques de Donald Trump que se sont déroulées, dans le monde entier, les manifestations "Hands Off", soutenues par une large communauté internationale.
Ces manifestations gigantesques ont pour objectif principal de faire pression sur Trump pour qu’il réponde de ses actes et de mettre en exergue les problèmes qui ont un impact négatif sur la démocratie aux États-Unis.
De nombreux groupes de défense des droits de l’homme et militants politiques ont mené le mouvement, appelant à une enquête sur les affaires judiciaires de Trump, notamment les accusations d’ingérence électorale, de malversations financières et d’obstruction à la justice.
Les manifestants estiment que la politique du président américain Donald Trump menace la stabilité démocratique du pays.
Dans la capitale américaine, Washington, D.C., plus de 12 500 personnes ont participé au plus grand rassemblement de ces derniers jours. Les manifestants ont marché vers le National Mall, brandissant des pancartes avec des slogans tels que « laissez tranquille la démocratie » et « Personne n’est au-dessus de la loi ».
Lors de ces manifestations, plusieurs discours d’éminents défenseurs des droits de l’homme et militants politiques ont été prononcés. Ces discours ont débuté aux premières heures de ce samedi matin et se sont poursuivis jusqu’à midi, heure locale.
New York et Washington Square Park ont été le théâtre d’une grande marche vers les bâtiments gouvernementaux. Parallèlement, dans la ville de Los Angeles, les protestataires se sont regroupés devant l’hôtel de ville avant de converger vers le centre-ville. Il convient de mentionner que d’autres villes, telles que Chicago, Miami et Atlanta, ont également été le théâtre de manifestations d’envergure, au cours desquelles des slogans tels que « Il ne s’agit pas seulement de Trump, il s’agit de protéger la démocratie elle-même » ont été proférés.
Cette mobilisation ne s’est pas cantonnée au territoire américain, puisque des manifestations de soutien ont eu lieu simultanément dans de nombreuses capitales européennes. Dans des villes comme Londres, Paris, Berlin, Bruxelles et Amsterdam, les Américains résidant à l’étranger et leurs alliés internationaux ont manifesté leur préoccupation quant à l’impact des politiques américaines sur la communauté internationale, notamment en ce qui concerne les décisions économiques relatives aux tarifs douaniers et à la réduction du financement de l’USAID.
Il convient de noter que les manifestants contre la politique de Donald Trump ont souligné que les manifestations seraient pacifiques et ont appelé les participants à respecter la loi. Cependant, malgré le caractère pacifique des manifestations, les mesures de sécurité ont été renforcées dans les grandes villes comme Washington, D.C., New York et Los Angeles en raison des craintes d’éventuels affrontements.
