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La politique des États-Unis au Liban renforce la Résistance et affaiblit Washington

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’influence du Hezbollah au Liban est revue à la hausse. (Photo à titre d'illustration)

Cela fait des mois que les USA cherchent à étouffer économiquement le Liban et à en accuser le Hezbollah. D'un côté, le retrait des capitaux menace et de l'autre, il y a le chantage anti-gouvernement de l'ambassadrice américaine, Dorothy Shea, qui a tout essayé. Mais l'engrenage s'est bloqué. Rien n'avance plus désormais. Les banques que le Hezbollah a proposé d'assainir se placent en face du peuple et l'armée que l’Occident a toujours voulue faible face a celle d’Israël voit en Hezbollah un appui. Les USA ont tout faux ? 

Selon Tasnim News qui cite al-Ahed, on peut résumer en une phrase les récentes déclarations du secrétaire général du Hezbollah libanais Seyyed Hassan Nasrallah qui ont porté sur les ingérences politiques directes des États-Unis au Liban et leur politique de répression affectant sérieusement le quotidien des Libanais : « La politique des États-Unis au Liban renforce la Résistance et affaiblit Washington et ses alliés. »

Échecs des USA dans le secteur bancaire

Inutile de détailler l’équation économique du Liban. Mais, généralement des personnes influentes sont actives dans les banques et la banque centrale.

Il convient de noter que le secteur bancaire libanais est important sur le plan financier et du renseignement pour les États-Unis. Par conséquent, toute activité bancaire au Liban est exercée sous la supervision et le contrôle directs des États-Unis. Washington exige que les banques libanaises bloquent les comptes du Hezbollah et de ses alliés, tandis que le Hezbollah n'a aucun compte financier et n’effectue aucune transaction commerciale via les banques.

En outre, le contrôle des comptes par les États-Unis a affecté les intérêts du peuple et l'opinion publique libanaise concernant le bilan des banques et a conduit à une diminution des investissements nationaux et étrangers. Ainsi, la confiance au secteur bancaire s'est effilochée, surtout après les révélations sur le transfert illégal d'importantes sommes d'argent à des banques étrangères.

Cette affaire a intensifié la crise de la hausse du dollar face à la livre libanaise. Or le contrat de confiance avec le secteur bancaire n'est plus de mise, car la confiance est la base de toute transaction bancaire et investissement dans le secteur privé.

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L’armée libanaise et les revers de Washington

Les sanctions visant à affaiblir l'institution la plus importante du Liban, à savoir l'armée libanaise, ont conduit à la défaite américaine. Washington a toujours insisté pour soutenir l'armée libanaise, malgré la limitation de son aide à celle-ci et le fait qu’il empêche les forces de sécurité de menacer son allié israélien.

Les sanctions américaines ont affecté l'ensemble de la société, le peuple et les instances libanaises. Aucun parti ni aucune institution n'a été épargnée. La chute de la livre libanaise a engendré une grave crise. Les revenus de l'armée et l'état d'esprit des soldats en ont été affectés... Et toujours est-il que l'armée libanaise voit un appui dans le mouvement de résistance islamique, le Hezbollah. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV