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Les militaires britanniques se retirent de la base Taji

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un militaire américain en Irak. (Photo d'archives) ©AFP

« L'armée britannique évacue le camp Taji mais ne quitte en aucun cas l'Irak », a indiqué un communiqué du ministère britannique de la Défense. 

« Le Royaume-Uni retire ses troupes de la base militaire de Taji ainsi que d’un site militaire à Bismayah, respectivement au nord et au sud de la capitale irakienne, Bagdad », a-t-on appris du site web irakien, al-Masalah qui n'a pourtant pas précisé à quelle base elles seraient transférées. Le camp de Taji se trouve à une trentaine de kilomètres au nord de Bagdad.

Le 29 mars 2020, la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, a déclaré que la base militaire de K-1 à Kirkouk avait été confiée aux forces irakiennes. Dans la foulée, les forces américaines ont annoncé, le lundi 30 mars, avoir évacué leur camp dans la province de Ninive.

La coalition américaine a également fait part du retrait de ses forces des bases d’al-Qaïm et d’al- Qayyarah, situées dans les provinces d’al-Anbar et de Ninive.

Retrait des forces US: l'ultimatum de la Résistance

Le député du bloc parlementaire al-Sadiqoun, Ahmed al-Kanaani, a réaffirmé ce jeudi que les groupes de Résistance en Irak avaient fixé un délai aux partis politiques pour négocier avec des troupes américaines leur retrait d'Irak, a rapporté l’agence de presse irakienne Mawazin.

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« La plupart des partis politiques ont voté pour le retrait des troupes américaines d’Irak et le Premier ministre Mustafa al-Kadhimi devrait s'efforcer sérieusement de les expulser », a-t-il réaffirmé. Et de poursuivre : « Il incombe au Premier ministre de consulter les partis politiques et de ne pas décider unilatéralement des sujets importants, en particulier du retrait des forces américaines ».

Évoquant la décision du Parlement irakien ayant voté en faveur d’expulsion des forces étrangères, Ahmed al-Kanaani a déclaré :

«La Constitution irakienne donne au Parlement le droit de voter et d'approuver l'expulsion des troupes américaines ».

Dans une autre partie de ses propos, le député irakien a souligné que les groupes de Résistance avaient fixé un délai aux partis politiques pour négocier avec les forces américaines à propos de leur retrait d'Irak. Selon le député, « le dialogue est le meilleur moyen de résoudre les problèmes ».

« Le maintien de la présence des forces américaines en Irak fournit une excuse aux groupes de la Résistance pour les attaquer », a-t-il conclu.

Par ailleurs, le secrétaire général adjoint du Harakat Hezbollah al-Nujaba, Nasr al-Shammari, a déclaré jeudi à l’antenne de la chaîne d’information libanaise, al-Mayadeen, que les États-Unis n’étaient pas en mesure de changer les équations en Irak et qu’ils n’avaient d'autre choix que de quitter l’Irak ou d’y rester et de supporter les pertes qui affecteront leurs forces.

Il a souligné que les forces américaines déployées en Irak étaient des forces d'occupation et que la Résistance intensifierait plus que jamais ses opérations contre elles.

« La Résistance salue toute opération antiaméricaine », a-t-il assuré. Et d’ajouter : « La Résistance utilise des méthodes appropriées pour forcer les Américains à quitter l'Irak ».

Nasr al-Shammari a également souligné que les forces de la Résistance avaient décidé unanimement d’affronter les forces américaines.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV