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L’actualité en Afrique :
Les analyses de la rédaction :
1.Sénégal : le mauvais tour joué aux USA
Le Sénégal de MAcky Sall qui accueille le siège de l’Africom vient-il de décider de jouer un mauvais tour aux suprémacistes au pouvoir à la Maison-Blanche ? Selon les médias sénégalais, un jet PDVSA, société pétrolière vénézuélienne et sanctionnée par les États-Unis, est arrivé au Sénégal, ce mercredi 24 juin. « Un avion de la compagnie pétrolière vénézuélienne (PDVSA), portant les initiales YV2486, sanctionnée par les États-Unis, a survolé l’île du Cap-Vert, ce vendredi matin. En direction du continent africain, après avoir décollé de Cuba et sa destination finale était le Sénégal. L’avion en question a atterri ce vendredi 26 juin à Ziguinchor au sud du pays, vers 12h58. Il s’agit d’un Dassault Falcon 900X, selon les informations fournies par FlightRadar24 avec l’image satellite du vol. L’administration américaine avait pris en janvier 2019 des sanctions lourdes contre la compagnie pétrolière vénézuélienne PDVSA accusée d’être “un véhicule de corruption”. Une façon pour que le pays fasse pression sur Nicolas Maduro qui réplique : “Le sang qui peut couler au Venezuela sera sur vos mains, Donald Trump”.
L’information si elle se confirme marque le ralliement l’un des plus importants pays de l’Afrqiue de l’Ouest à un mécanisme de sanction US qui constitue le levier de chantage le plus éhonté de toute l’histoire d’une puissance occidentale en l’occurrence américaine, laquelle puissance est d’ailleurs à l’origine de l’une des pires chasses à l’homme de l’histoire au Sénégal dans le cadre de la traite de l’homme et de l’esclavagisme. Le courageux acte du Sénégal intervient alors que le pays a de longues côtes sur l’océan Athnatique et que par sa situation parfaitement stratégique il est à même de rallier le corridor anti sanction US que l’Iran a ouvert fin mai en envoyant des pétroliers chargés d’essence au Venezuela. Cela intervient alors que le mois dernier l’ambassadeur de la République islamique d’Iran au Sénégal “Mohammad Reza Dehshiri” a rencontré Alejandro Israel Correa Ortega son homologue vénézuélien à Dakar, et informé le gouvernement et le peuple vénézuéliens de l’entrée de deux pétroliers iraniens dans les eaux exclusives du Venezuela ». Mohammad Reza Dehshiri a déclaré lors de cette rencontre que la géométrie de la puissance mondiale avait changée avec la défaite de l’unilatéralisme et l’hégémonie américaine.
2. le Burundi, Kagamé passera à l’acte ?
Alors que le Burundi vient d’inhumer son ex-président anti colonialiste Nkurunziza qui cède la place à Evariste Ndayishimiye, les puissances et leurs relais locaux qui cherchent depuis si longtemps à nuire au Burundi, sortent du bois. C’est visiblement le cas du Rwanda, éternel allié de l’Occident pour le compte des intérêts occidentaux. Selon RFI donc, l’armée rwandaise aurait repoussé une attaque d’hommes non identifiés venant du Burundi. L’incident aurait eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi dans le district de Nyaruguru, près de la frontière burundaise, au lendemain des funérailles de Pierre Nkurunziza. Selon le média qui cite les des forces de défense rwandaises, une centaine d’hommes armés de mitrailleuses et de grenades auraient pris d’assaut un poste défensif tenu par des militaires rwandais, qui ont riposté. Bilan : trois blessés côté rwandais, quatre morts et trois capturés du côté des « assaillants ». « Que faut-il comprendre de cet incident ? La France et ses autres complices onanistes jugent-ils le moment opportun pour déclencher une guerre ? Croient-ils que l’État burundais assez fragile et le nouveau président pas encore bien installé ? toujours est-il que le ton de RFI va dans ce sens. » L’armée rwandaise assure que les attaquants venaient du Burundi et qu’ils se seraient enfuis vers le poste militaire burundais de Gihisi en laissant derrière eux des rations alimentaires estampillées Forces de défense nationale du Burundi ». Bref le Rwanda accuse l’armée burundaise. Et le RFI tient surtout a finir son information en ces termes : « Depuis 2015, les relations entre le Rwanda et le Burundi sont tendues, les deux voisins s’accusant mutuellement de soutenir des groupes hostiles à leur gouvernement. Kigali a notamment soupçonné le Burundi d’abriter des membres de la rébellion hutu FDLR ».