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"Stop au déni ! Bachar Assad a gagné la guerre"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Bachar Assad a gagné la guerre, reconnaissent les milieux américains. © Pars Today/illustration

Alors que certains milieux au sein de l’administration américaine pensent que la mise en œuvre de la loi César est tardive, l’avis de l'opposition syrienne qui a joué un rôle important dans sa rédaction est contraire, rapporte le site Foreign Lobby Watch. Ces milieux mettent l'accent sur la nécessité de reconnaître la victoire du président syrien Bachar Assad et sont d’avis que les États-Unis devraient interagir avec la Syrie pour sa reconstruction, comme le seul moyen de mettre la région sur la bonne voie.

« Actuellement, l’administration américaine est divisée au sujet de la mise en application de la loi César, en particulier sur la question de savoir si on peut considérer la banque centrale syrienne comme l'élément principal du blanchiment d'argent », a indiqué ce site.

Les associations et lobbies les plus importants des États-Unis qui souhaitent l’application de la loi César sont Americans for a Free Syria, Citizens for a Secure, Safe America et Syrian Emergency Task Force.

La minorité syrienne résidant aux États-Unis a organisé des manifestations dans la ville d'Alantown dans l'État de Pennsylvanie et condamné la mise en application de la loi César qui empêcherait le transfert d'argent à leurs familles en Syrie.

« La loi César poursuit deux objectifs: premièrement, priver le gouvernement d’Assad de l'aide, et deuxièmement, sanctionner tous ceux qui ont coopéré avec celui-ci », a déclaré la porte-parole du département d'État Christine James dans une interview télévisée.

« Aujourd'hui ce plan visant à exercer des pressions politiques et économiques sur Bachar Assad entre en vigueur, le poussant à mettre fin à la guerre et à s'orienter vers une solution politique. Cette loi vise ceux qui entretiennent une coopération illégale avec Assad, non pas le peuple syrien ni le Liban. Nous nous concentrons sur ceux qui soutiennent la reconstruction de la Syrie », a-t-il indiqué.

Interrogé sur les effets de la loi sur le Liban, elle a ajouté: « Nous devons admettre que le véritable danger au Liban est le Hezbollah, et que ce parti est au service de l'Iran, et c'est le vrai danger. »

« Quiconque interagit avec Assad et son gouvernement risque d'être sanctionné, et les institutions et les gouvernements doivent être rassurés que ce qu’ils font, ne contredit pas cette loi. Tous les individus et pays qui normalisent leurs relations (avec le gouvernement Assad) sont soumis à ces sanctions », a-t-elle averti en réponse à une question pour savoir si le Liban achèterait du pétrole à la Syrie.

Entrée en vigueur mercredi, la loi César, qui encadre ces sanctions, risque, contrairement à ce que prétendent les autorités américaines, d'aggraver la crise économique en Syrie. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV