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De Paris à Washington, la violence policière fait rage (Débat)

De Paris à Washington, la violence policière fait rage.

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Lors d’une interview accordée à Europe 1, le président des Républicains a livré sa lecture de thématiques qui agitent le débat politique actuel : le racisme et les violences policières. Son point de vue a fait réagir à gauche. Le président des Républicains (LR), Christian Jacob, a apporté son soutien aux forces de sécurité et affirmé que les « violences policières [et] une police raciste [ça] n’existe pas » en France. Il a tenu ces déclarations le 7 juin, au lendemain de plusieurs manifestations contre les violences policières et le racisme, totalisant plus de 20 000 personnes en France.


L’onde de choc provoquée par la mort de George Floyd aux États-Unis continuait de se propager ce week-end dans le monde. En France, des manifestations contre les violences policières et le racisme se sont tenues dans plusieurs villes, malgré les restrictions sanitaires et des interdictions. Dans certains cas, « s’il y a eu dérapage [d’un policier], la justice est saisie, les sanctions tomberont. Mais on assiste à un amalgame invraisemblable », s’est indigné Christian Jacob. « La comparaison avec les États-Unis n’a pas de sens, car ils ont un système fédéral où les policiers sont placés sous l’autorité des maires ou de shérifs élus, alors que nous avons une police unifiée qui correspond à la diversité, une école de police, un code de déontologie », a-t-il fait valoir.
Les propos du député de Seine-et-Marne ont fait réagir des personnalités de gauche, pour qui le concept de « violences policières » ou celui de racisme au sein de la police n’a rien de théorique. La sénatrice Europe Écologie Les Verts (EELV) de Paris, Esther Benbassa, a ironisé par exemple sur le fait que la police « rassur[ait] LR, en tout cas ». Et d’estimer que le chef de file des Républicains était « coupé du monde ».
De son côté, le ministre de l’Intérieur a par ailleurs déclaré l’abandon de la technique de « prise par le cou, dite de l’étranglement ». « Elle ne sera plus enseignée dans les écoles de police et de gendarmerie. C’est une méthode qui comportait des dangers », a ajouté Christophe Castaner. Il a aussi annoncé une réforme « en profondeur des inspections du ministère de l’Intérieur », pour « plus d’indépendance ».

Plusieurs manifestations ont eu lieu en France pour dénoncer les violences policières et le racisme au sein des forces de l’ordre en France dans la foulée des manifestations américaines sur la mort de George Floyd aux États-Unis. L’une d’entre elles à Paris, à l’appel de la famille d’Assa Traoré, a réuni quelque 20 000 participants malgré son interdiction formelle par la Préfecture de police. 
 

Luc Michel, géopoliticien, et Philippe Hugon, reporter de guerre, s’expriment sur le sujet.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV