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Comment l'entité sioniste a causé la perte du 45e président US à l'intérieur et à l'extérieur des USA?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Tir de gaz lacrymogène lors d'un face-à-face entre policiers et manifestants qui demandent justice pour George Floyd, non loin de la Maison-Blanche, le 31 mai 2020. ©AFP

Des informations se succèdent sur la mise en état d'alerte maximale sur plusieurs bases militaires de l'État de Washington. Alors que les Américains ont passé mardi leur septième nuit d'insurrection, le régime américain et son représentant suprémaciste Trump ont décidé justement de mobiliser l'armée américaine. Cette mise en état d'alerte a succédé de quelques heures une première attaque contre une base militaire, Grand Forks non loin de Minneapolis, une attaque qui soit-dit en passant, a visé l'unité de drones de la base, coûté la vie à deux pilotes et mis plusieurs heures avant d'être maîtrisée par les forces d’intervention rapide.

La guerre que Trump a refusé d'interrompre en Syrie, en Irak et dans le golfe Persique, qu'il a failli avoir face à l'Iran, et ce, pour plaire à Israël et aux Sionistes, il la vit désormais sur le territoire américain. Un 11 septembre bis est-ce possible? Vu que des milliers de gardes présidentielles dont des snipers assurent sa sécurité, et ce, au milieu des Afro-américains excédés par des siècles de discriminations raciales et des casseurs chargés de faire capoter le mouvement de protestation, tout est désormais possible. Certains internautes ont écrit sur Twitter que les bases militaires américaines à Washington, y compris le Pentagone, se trouvaient en alerte pré et post-attaque terroriste et dans le but de "la protection des forces" (FPCON CHARLIE), le FPCON CHARLIE étant une situation particulière destinée à la protection des forces, qui s'annonce après l'attaque terroriste ou s'il existe des informations sur l'attaque terroriste imminente. Pour l'heure, la Maison-Blanche en est restée aux hélicoptères de combat et aux snipers et aux blindés, mais au rythme où vont les événements il se peut donc que les chars s'activent aussi. 

Lorsque Trump se retranche dans un bunker sous terrain, cela signifie que cela va mal, trop mal. Peut-on accuser le Zimbabwe, l'Iran, la Russie ou la Chine d'en être responsable? se demande le journal Rai Al-Youm.

Un certain état d'indignation règne dans la plupart des capitales du monde après les protestations d’envergure qui s’étendent aux États-Unis en réaction au meurtre "sadique" de George Floyd, cloué au sol et soumis le 25 mai, à Minneapolis (Minnesota) aux pressions étouffantes de genou d’un policier blanc. Ce sont ces mêmes États-Unis qui s’ingèrent dans les affaires intérieures d’autres pays, sèment guerre et violence, dans diverses parties du monde, au prix de la sécurité et de la stabilité de nombreux pays que les USA classent sur leur liste noire. 

Le racisme est devenu une maladie chronique dans la société américaine, et son aggravation a sapé toutes les théories, les revendications sur l'égalité, l'égalité des chances et le respect des libertés. Les affrontements entre la police et les manifestants se sont poursuivis depuis le meurtre de l'Afro-américain George Floyd, il y a six jours et se sont étendues à la quasi-totalité des villes américaines, notamment Washington, Los Angeles, New York et Chicago. On déplore 11 morts et 5 000 arrestations, pour une nation qui ne s'est pas remise du choc de Covid-19 qui a coûté la vie à plus de 100 000 Américains et causé 40 millions de chômeurs.  

Certes, ce n'est pas la première fois que les gens de couleurs protestent. Cela remonte à des décennies déjà. Mais c'est de loin la première fois qu'un mouvement de révolte raciale est assimilé au terrorisme. C'est encore la première fois que le Pentagone s'est mis en état d'alerte, que l'armée est appelée au secours, que les drones et les hélicoptères de combat survolent les manifestants à basse altitude, rien que pour leur faire peur et que la foule refuse de céder. On sent même qu'il y a une ténacité jusqu'au boutisme. Difficile pour Trump de se sauver la tête. Un président qui s'est caché comme un rat paranoïaque dans un bunker dans les caves de la Maison-Blanche de peur des attaques des contestataires qui frappaient violemment à ses portes. Cela a rappelé un peu, un certain Netanyahu qui a fui, son meeting électoral il y a quelques mois, sous les coups des missiles de la Résistance. C'est curieux, les destins des ennemis de la Résistance se croisent.

La haine raciste que Trump et son équipe ont voué à la Résistance pour cause de son attachement à la souveraineté des Etats et son refus du maximalisme US s'est déplacée de l'étranger vers l'intérieur, mais tend à se retourner contre la Maison-Blanche. Dès lors il est facile d'accuser les Noirs de terrorisme comme Trump et Netanyahu en accusent les Palestiniens, les Iraniens, les Libanais et les Irakiens... Au Moyen-Orient, Trump fait les frais de son soutien aveugle à l'entité sioniste tandis qu'aux Etats-Unis ce sont les tentacules de cette même entité qui l'ont poussé vers l'abîme. Mais au Moyen-Orient tout comme aux Etats-Unis, les Résistants l'auront...

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV