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Zoom Afrique du 24 mai 2020

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Le Mali défait le Mirage 2000 et les drones Reaper

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

L’actualité en Afrique :

  • (COVID-19) Des professionnels de santé chinois et soudanais partagent leur expérience antivirus lors d’un webinaire
  • Nigéria : l’armée démantèle des sites de raffinage illégal de pétrole d’une capacité de 14 434 b/j
  • Tchad : plus de 2 millions de doses de médicaments seront distribuées contre le paludisme

Les analyses de la rédaction :

1. Les unités blindées au secours de Barkhane ! 

Ça va très mal au Sahel ! Sur le site russe Sputnik, la force d’occupation Barkhane qui agit depuis des mois dans la région des trois frontières livre, citant un officier français, un récit héroïque de ce qu’elle fait, supposément dans le sens de la sécurité des Sahéliens. Dans la région des trois frontières, la lutte est encore incertaine. La force Barkhane accumule les neutralisations, mais les groupements djihadistes semblent se régénérer sans cesse. L’armée française s’est engagée dans une stratégie d’attrition. Des troupes de choc françaises, notamment de la Légion étrangère, combattent au quotidien pour briser l’implantation des groupes armés terroristes. Mais la guerre d’usure est pleine d’incertitudes. Cela fait maintenant cinq mois que les soldats français sont engagés dans une contre-offensive de longue haleine dans la région des « trois-frontières » entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Une première question qui traverse l’esprit est celle-ci : alors quel est le bilan de cette force de choc légionnaire dont l’ex-ambassadeur malien à Paris dénonçait le comportement plus que nauséabond, force qui à lire le texte totalise quelques 10 000 effectifs ? L’officier français répond : « Depuis la perte de treize militaires français dans un accident d’hélicoptères et le sommet de Pau en décembre dernier, les effectifs ont été portés de 4 500 à 5 100 hommes. Au mois de mars, l’opération Monclar devait envoyer le signe d’un sursaut dans la région. Près de 3 000 militaires français, accompagnés de 3 000 soldats des pays africains alliés, avaient ratissé la région pendant trois semaines, dans des conditions pour le moins sommaires. Tout porte à croire que le coup a été dur à encaisser pour les terroristes. Mais ceux-ci n’ont pas disparu. » Alors ce coup n’a pas été si dur ; il semble avoir surtout été destiné non pas à faire disparaître les terroristes, mais à militariser à outrance le Sahel, à intimider la population qui continue à réclamer le départ des forces étrangères, population qu’on a tenté de « neutraliser » par tous les moyens y compris un coronavirus exporté à bord des vols d’Air France ! Lisons la suite : Une cinquantaine d’ennemis ont été « neutralisés », le 14 mai. Comment ? Il y a quelques jours, un drone Reaper avait décelé un regroupement d’une quarantaine de motos et d’un pick-up. Deux mirages 2000-D et trois hélicoptères d’attaque Tigre ont immédiatement décollé de Niamey et de Gao pour frapper les pillards, dit le texte. Alors pillards ou terroristes ? Parce qu’entre les terroristes et les pauvres bandits qui volent, il y a une énorme différence que l’officier semble totalement ignorer. Et si les pillards étaient tout simplement ces populations entières du Sahel que la France et ses compères pillent, et ce depuis des décennies. En tout cas, c’est toute une armée que Barkhane a mobilisée pour venir à leur bout. Lisons la suite : « Les mirages ont tiré les premiers, avant que les hélicoptères ne survolent à plusieurs reprises la zone. Au sol, des éléments de la Légion étrangère, qui étaient en opération de contrôle à plusieurs dizaines de kilomètres, ont été dépêchés sur les lieux du combat. Les légionnaires ont ratissé la savane ». Le ministère français de la Défense indiquera sobrement la neutralisation « de nombreux terroristes ». Effectivement dans ce récit hollywoodien il n’existe aucune trace du nombre des terroristes tués. L’officier ne fait qu’énumérer un arsenal militaire composé de quarante motos et le pick-up de 30 kalachnikovs, d’une mitrailleuse lourde et d’un lance-roquette RPG-7 et il ose qualifier cela de « succès ». La réalité est que Barkhane tue, mais pas ses « propres agents » qu’elle place sous l’enseignement d’Arabes africains et membres de Daech ou de Katiba et autres milices. Elle tue ceux des Maliens, des Burkinabés et des Nigériens qui disent non au maintien de sa présence. La Covid-19 lui a d’ailleurs servi largement en reléguant au second plan les manifs anti-occupation et anti-Barkhane. Le récit finit par évoquer le déploiement des unités « blindées » au Sahel. Signe que la résistance a l’occupation a su déjouer les drones et les avions Mirage. Mais les occupants occidentaux sauront-ils étouffer à coup de chars ce qu’ils n’ont pas pu faire à coup de drone et de bombe ? 

2. FCFA ou ECO, bonnet blanc, blanc bonnet 

Est-ce un nouveau chantage français ?

Écoutons l’analyse de Luc Michel, géopoliticien à ce sujet.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV