Le gouvernement britannique a annoncé, ce dimanche 26 avril, que les bombardiers Typhoon du Royal Air Force (RAF) ont lancé "des frappes réussies" le 10 avril dernier sur les positions de Daech dans la région de Tuz Khurmatu au sud de Kirkuk dans le nord de l’Irak.
« Il s’agit de la première attaque contre Daech depuis septembre dernier menée dans le cadre de la “Coalition internationale anti-Daech”, est-il écrit dans le communiqué de Londres.
"Les terroristes qui s’étaient barricadés dans des bâtiments solides dans des zones reculées à l’ouest de Tuz Khurmatu, avaient été pris pour cible”, rapporte le site The National Iraqi News Agency (NINA).
Après ces frappes, des daechistes ont pris la fuite, selon ce rapport.
“Un avion de reconnaissance a survolé cette zone pour constater les dégâts infligés aux positions de Daech sans dommages collatéraux”, lit-on dans ce communiqué.
La dernière frappe aérienne britannique contre Daech remonte en septembre dernier, au cours de laquelle un groupe de daechistes a été pris pour cible après leur attaque contre les forces irakiennes.
Par ailleurs, un expert militaire a révélé un plan pour remplacer les forces des Hachd al-Chaabi dans l’ouest de l’Irak par des forces américaines.
"Le conseiller militaire irakien Safa al-Aassam a fourni des détails sur un plan avec l’aide de certains partis politiques du pays pour retirer les forces des Hachd al-Chaabi d’al-Qaem et d’autres régions à l’ouest d’al-Anbar afin de les remplacer par des forces américaines.
‘Les demandes de retrait des forces des Hachd d’al-Qaem et de l’ouest d’al-Anbar visent à créer une fracture religieuse au sein de cette organisation où sont présents 16 régiments sunnites et qui sont déployés dans ces zones.
"Ce plan politique vise à redéployer les forces américaines à al-Qaem et dans ses alentours sous prétexte de l’existence de faille de sécurité et d’éviter les attaques de Daech, après le retrait des forces des Hachd", a-t-il indiqué.
Pendant ce temps, Karim al-Mohammadawi, membre de la Commission de sécurité et de défense au Parlement irakien, a déclaré : "Quiconque souhaite le retrait des combattants des Hachd des villes libérées des mains de Daech n’aime pas sa patrie, car le retrait des Hachd de ces zones créera une faille de sécurité".