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Zoom Afrique du 24 mars 2020

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Les ministres centrafricaine et russe de la Défense.

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L’actualité en Afrique :

  • Coronavirus : le Sénégal et la Côte d'Ivoire déclarent l'état d'urgence
  • Le Sénégal lance un fonds de 103 millions $ pour atténuer les effets du coronavirus sur l’économie
  • Lac Tchad : violents combats entre l'armée et Boko Haram à Bouma

Les analyses de la rédaction :

- Coronavirus: un seul respirateur et une vingtaine de lits de confinement pour tout le Mali

Le 17 janvier, La Tribune Afrique écrivait: "La production industrielle d’or au Mali a battu un nouveau record en 2019 en atteignant 65,1 tonnes, soit une progression de 7 % par rapport à 2018. Troisième producteur d’or en Afrique, le Mali a adopté un plan de développement du secteur minier et pétrolier 2019-2023, pour mieux en tirer profit."

La dernière partie de la phrase demande une rectification:" Le Mali a adopté un plan de développement du secteur minier et pétrolier 2019-2023, pour que la force d'occupation en tire un plus grand profit." Car cet argent de l'or et du pétrole pompé depuis 2013 par Barkhane et compagnie ne profite pas aux Maliens et ce méga détournement se manifeste au grand jour dans des temps comme ceux que vit le Sahel.

A l'heure où l'épidémie de Covid-19 importée par les Européens commence à s'amplifier, le ministère malien de la Santé communique des informations révoltantes. Le plus grand hôpital de l'un des plus riches pays au monde, soit le Mali, ne dispose que de 600 litres de gel hydro-alcoolique, malgré "un besoin de 500 000 litres", de 59 "thermoflash" pour prendre la température, alors qu'il en faudrait 20 000, et de 2 000 kits de tests et de zéro caméra thermique adaptée.

A regarder de plus près, ce sous-équipement répond à la même logique que celle qui régit l'attitude des forces d'occupation vis-a-vis de l'armée malienne. Après tout, le secteur sanitaire tout comme l'institution militaire, sont liés à la vie des Maliens, ce qui importe si peu aux puissances colonialistes.

Ceci état, le grand Mali sait bien s'y prendre. Alors qu'en France les patients français sont abandonnés à leur sort, au Mali, on prémédite le pire ; un extraordinaire sens d'organisation détaillé par le directeur du plus grand hôpital du Mali se confie à l'AFP: "Si aucun cas n'a encore été déclaré dans le pays, les autorités essaient tant bien que mal d'anticiper le pire des scénarios. A Bamako, dès que l'épidémie a commencé à se propager hors de Chine, le Dr Ilo Bella Diall a fait rénover un bâtiment désaffecté de l'hôpital qu'il dirige au Point-G, un quartier de la capitale, transformé en centre de confinement avec sept lits."

C'est peu, mais c'est extraordinaire. Pour le secteur sanitaire, la vie des Maliens compte. Et on compte surtout sur le sens de discernement et la sagesse du grand peuple du Mali. "Nous sommes en train de nous préparer au pire. Les moyens que nous avons ne nous permettent pas d'être derrière chaque Malienne et chaque Malien », a dit le Premier ministre Boubou Cissé, en esquivant une question qui vient à l'esprit de tous les Maliens: "Ce manque de moyens à qui en revient la faute ?" 

- RCA: le coup de massue anti-France ? 

Et bien alors que l'ONU, la Minusma et autres ONG pro-Occident tentent tant bien que mal de surfer sur la vague de Covid-19 et de se réimposer au peuple centrafricain lequel - les récentes attaques anti Minusma l'ont prouvé - en a assez de cette présence encombrante et perfide sur son territoire des outils des grandes puissance, la réconciliation nationale, chef-d'oeuvre du président Touadéra, poursuit son chemin traversant l'une après l'autre les régions centrafricaine.

C'est avec une infinie amertume que RFI a annoncé par exemple dans l'une de ces récentes éditions le retour des Peuls à la sous-préfecture de la Nana-Bakassa. Cette préfecture d'où la force d'occupation française a chassé les musulmans dès 2013 en manipulant les anti-balaka.

On se rappelle avec quel plaisir la presse mainstream parlait des anti-balaka et de la Séléka comme pour étiqueter à jamais une société centrafricaine qu'elle voulait divisée. Mais ce temps est désormais loin. Dans un récent entretien à Sputnik, le porte-parole du président Touadéra remercie la Russie pour avoir formé près de 4.000 hommes en RCA, mais dit aussi que son pays a toujours besoin de plus d’aides et d’investissements humains et militaires pour "rendre les Forces armées centrafricaines opérationnelles".

Albert Mokpem Yaloké affirme que son pays a besoin d'armes lourdes pour rendre ses troupes opérationnelles. Et la présidence centrafricaine sait de quoi elle parle: Touadéra vient de toucher le filon sensible des puissances occidentales: la richesses minières.

La RCA projette de faire lever l'embargo sur ses diamant, un embargo qui permet aux Occidentaux de détourner ses richesses minières. La Russie est pour et elle pourrait l'appuyer au Conseil de sécurité. Si les diamants centrafricains reviennent à l'Etat et au peuple centrafricain, ce sera des grandes guerres en perspective. L'armée centrafricaine devra pouvoir défendre la richesse nationale. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV