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Sahel : nouveau scénario de libération d’otages
On a presque dépassé le stade des opérations comme celle parfaitement mise en scène dans le nord du Burkina Faso où des otages américains ont été libérés à l’aide du Bénin, du Burkina et du Mali, sans que personne comprenne quelles étaient les étapes de cette curieuse libération d’otages.
Désormais, on est en pleine science-fiction.
RFI nous rapporte la libération de deux otages kidnappés il y a près de deux ans au Burkina, mais retrouvés à Kidal.
« La ressortissante canadienne Édith Blais et son ami italien Luca Tacchetto, enlevés par de présumés jihadistes, en décembre 2018, au Burkina Faso, sont désormais libres. Ils ont été retrouvés, vendredi 13 mars par les Casques bleus de la mission de l’ONU au Mali dans les environs de Kidal », rapporte RFI.
« Plus tôt en entrevue à RDI matin, David Morin, codirecteur de l’Observatoire sur la radicalisation et l’extrémisme violent à l’Université de Sherbrooke, expliquait qu’il y avait trois scénarios possibles : l’évasion, la négociation ou l’extraction », affirme de son côté Radio Canada.
Et tout ceci sur fond d’un retour de l’armée malienne dans le nord du pays à la faveur d’une restitution de l’autorité de l’État et d’un affaiblissement du rôle de Barkhane dans le Nord malien qui, malgré des efforts inlassables de la force d’occupation, n’a jamais voulu quitter le giron de l’État.
Toujours est-il que cette curieuse libération se fait sur fond d’un dialogue que le gouvernement mène en ce moment même avec les djihadistes.
S’agit-il des officiers otaniens qui servaient de relais entre la force Barkhane et les terroristes que ces derniers ont libéré dans le cadre d’un marchandage dans le cadre des récents pourparlers ?
À ce rythme, il est fort possible que d’autres mystérieux otages fassent leur apparition dans les jours à venir.
Burkina Faso : la France dépasse les limites
Selon le général Lecointre, le Burkina Faso n’est pas en mesure de contrôler la situation et insiste donc sur la nécessité de la mise en œuvre d’une zone de non-droit. Par conséquent, Barkhane a tous les droits d’y débarquer. Le colonel Boukary Kaboré, président du parti PUND s’exprime sur le sujet.