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James Jeffrey à Idlib rien que pour provoquer les Russes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un membre de l'US Air Force regarde près d'une batterie de missiles Patriot à la base aérienne de Prince Sultan à al-Kharj, dans le centre de l'Arabie saoudite, le 20 février 2020. ©AFP

En pleine tension à Idlib, une haute délégation américaine s’est rendue dans cette province syrienne où elle a réitéré le soutien des États-Unis à la Turquie.

Une délégation américaine, composée de James Jeffrey, représentant spécial des États-Unis pour la Syrie, Kelly Craft, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies et David Satterfield, ambassadeur des États-Unis en poste à Ankara, s’est rendue, ce mardi 3 mars, à Idlib où la situation reste tendue en raison des opérations illégales de l’armée turque.

Selon la chaîne de télévision Al-Jazeera, les diplomates américains ont annoncé que Washington était prêt à alimenter la Turquie en armes et en équipements militaires et à lui fournir des aides humanitaires.

La délégation américaine est arrivée en Syrie depuis la province de Hatay, en Turquie, avant de rencontrer des membres d’un groupe dit la « Défense civile » à Idlib.

Des diplomates américains à Idlib, le 3 mars 2020. ©Fars News

La province d’Idlib est le théâtre d’intenses affrontements, sur fond des agissements des groupes terroristes armés, soutenus par la Turquie, que combat l’armée syrienne depuis des mois.

Ankara avait auparavant demandé à la Maison Blanche de lui fournir des systèmes de défense antiaériens Patriot.

En visite à Idlib, James Jeffrey a déclaré : « La Turquie est notre partenaire à l’Otan et l’armée turque utilise largement des équipements de fabrication américaine ». Il a ajouté que Washington essayait de s’assurer que les équipements soient prêts pour livraison à la Turquie.

James Jeffrey a ensuite déclaré que les États-Unis examinaient la demande d’Ankara d'acquisition de Patriot.

Sur le terrain, le Centre russe pour la réconciliation a annoncé ce mercredi qu’un groupe de terroristes projetaient de lancer une attaque chimique à Saraqeb.

Saraqeb: une attaque chimique étouffée dans l’œuf

Cité par le site web de l’édition arabophone de Russia Today, le Centre russe pour la réconciliation a rapporté qu’un groupe de terroristes opérant à Saraqeb avaient été exposés à la radiation, faute d’expérience, lorsqu’ils tentaient de faire exploser des conteneurs chargés de substances toxiques.

« Une quinzaine de terroristes ont tenté de faire exploser une bombe à côté de conteneurs chargés de produits chimiques pour ainsi bloquer la progression des troupes syriennes à l’ouest de Saraqeb et en imputer la responsabilité à l’armée syrienne », indique le Centre russe.

Et d’ajouter : « Faute d’expérience, les terroristes n’ont pas bien fermé la porte d’un conteneur, ce qui a causé une fuite des agents toxiques et a exposé les terroristes à des radiations. »

Le Centre russe pour la réconciliation a indiqué que l’événement avait eu lieu dimanche 1er mars et que les documents concernés seraient bientôt publiés.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a récemment déclaré que ses forces avaient détruit une installation chimique appartenant à Damas, ce qui a été démenti par l’agence de presse officielle syrienne SANA qui a qualifié cette allégation de « pur mensonge » et de « guerre médiatique ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV