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L’actualité en Afrique :
Les analyses de la rédaction :
Barkhane bientôt au Ghana ?
Pourquoi un pays comme Togo totalement occupé par les forces militaires US-Otan serait exposé à la « menace jihadiste » ?
Qu’est-ce qui pourrait inquiéter donc le Togo en ce qui concerne l’invasion des groupes terroristes sur son territoire ?
C’est en tout cas ce que dit Opex360 ce 18 février : En mars 2019, lors de l’opération antiterroriste Otapuanu, menée dans l’est du Burkina Faso, les forces de sécurité locales capturèrent un certain Oumarou Diallo [alias Diawo Oumarou], le chef de la Katiba terroriste appelée « groupe de Diawo ».
Après tout un pays qui entretien d’excellentes relations avec l’occident, et dont le président est selon certains analystes, l’un des éléments inféodés des puissances occidentales n’a aucune raison d’être pris pour cible du terrorisme inventé par les services secrets occidentaux comme l’est par exemple le grand Mali, le grand Burkina Faso, dont les peuples résistent depuis des années à l’œuvre de conquête et d’extension des puissances occidentales. La réponse à cette question nous pousse à tourner les yeux vers le pays voisin, le prospère Ghana.
Il y a quelque temps, on apprenait la réactivation des cellules séparatistes revendiquant du projet « togoland », à l’est du Ghana, pays qui, avec la Côte d’Ivoire réclame désormais le monopole du cacao, pays dont le président est connu pour ses prises de position souverainistes et anti-FMI et qui bénéficie d’un taux de croissance de 8,8 % : l’économie la plus dynamique au monde, d’après le FMI.
L’émergence des groupes terroristes dont le foyer à en croire la force Barkhane se trouve au Sahel à des centaines de kilomètres du Togo, pourrait paradoxalement justifier une présence militaire occidentale renforcée et débordant les frontières du Togo pour toucher droit le Ghana.
Après tout, un schéma à la camerounaise, où l’élément linguistique est devenu la pomme de discorde au sein d’une société pourrait se reproduire au Ghana. Enfin, les colonialistes l’espèrent, mais de là à dire qu’ils seront capables de le réaliser c’est un pas qui est difficile à franchir.
Cameroun : qui cherche à décrédibiliser l’armée ?
Depuis quelques jours, les médias mainstream évoquent le massacre d’au moins 22 personnes dans le département du Donga-Mantung, le 14 février, au cours de combats opposant les forces de défense camerounaises aux milices armées qui opèrent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. De son côté, le ministère de la Défense « dément formellement les allégations mensongères » à propos du rôle de l’armée dans le massacre de 22 civils dans le Donga-Mantung.
Mais que s’est-il réellement passé ? N’est-ce pas les élections législatives de 2020 passées sous le calme et l’unité qui ont tant dérangé le clan occidental jusqu’à les pousser à décrédibiliser l’armée aux yeux des Camerounais ?
Pierre Claver Nkodo, éditorialiste et directeur de la publication Horizons nouveaux, magazine international paraissant à Douala au Cameroun s’exprime sur le sujet.