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Zoom Afrique du 28 janvier 2020

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Base US d'Agadez. (Archives)

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L’actualité en Afrique :

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Les analyses de la rédaction :

1.Des C-130 US pourquoi faire ? 

Le 22 janvier, les États-Unis ont remis au Niger Air Force un hangar qui abritera deux avions de transport C-130 à Agadez, dans le nord du Niger, a annoncé l’U.S.Africa Command dans un communiqué.

Le transfert intervient alors que les États-Unis disent envisager une réduction de leur présence militaire en Afrique, « une possibilité qui, selon les dirigeants ouest-africains et la France, pourrait entraver la lutte contre les groupes liés à Daech et à Al-Qaïda dans la région ». « Le hangar abritera finalement jusqu’à deux avions de mobilité C-130, récemment achetés par la Nigérienne [sic] Air Force aux États-Unis », a indiqué AFRICOM dans le communiqué du 24 janvier.

Ceci dit le hangar est un peu trop grand : « Le Département d’État américain a financé le hangar de 2800 mètres carrés, qui comprend une salle de maintenance des moteurs, un stockage des fournitures, une zone de formation, une batterie et des salles d’outils, et dispose d’une voie de circulation et d’un tablier de près de 13 000 mètres carrés. “Depuis 2016, les États-Unis ont investi plus de 60 millions de dollars dans le” soutien total du package “au programme C-130 du Niger qui comprendra une équipe de mainteneurs et de carburant d’entraînement à l’arrivée du premier avion plus tard ce printemps”, indique le communiqué.   “Ce hangar qui non seulement renforcera les capacités opérationnelles des forces armées nigériennes en permettant le déploiement de vols C-130 renforcera également les actions conjointes entre les forces nigériennes et américaines”, a déclaré le colonel Abdoul Kader Amirou, chef adjoint du personnel du Niger Air Force, lors des commentaires à la remise.

Alors à quoi rime tout ceci ? Et bien le coup US/France joue un royal numéro propre à tromper l’opinion africaine. Jamais les États unis ne retireront leurs troupes de l’Afrique et si la France supplie ces dernières pour rester, c’est une façon propre à se faire prier. Un hangar de 2800 mètres carrés et des avions de transfert de troupes c’est pour rester bien longtemps. Le Niger accueille environ 700 soldats américains, le plus grand déploiement en Afrique.

2. La Russie perce le ciel africain 

Le Conseil de la Fédération de Russie a ratifié l’accord russo-angolais sur la coopération dans l’étude et l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique à des fins pacifiques.

L’accord définit les conditions de l’échange d’informations et le régime douanier des marchandises spéciales.

Le document suppose le développement d’activités conjointes des pays dans les domaines de la recherche spatiale et de la recherche astrophysique, de la science des matériaux, de la médecine et de la biologie spatiale, des communications, des vols habités et de la formation ainsi que de la navigation par satellite, y compris le déploiement de stations de radio GLONASS en Angola.

“Sur le territoire de la République d’Angola, nous allons déployer une station pour coordonner notre système de satellites GLONASS. Il est déjà très prêt, son financement est assuré par le programme spatial fédéral”, a déclaré le directeur général adjoint de Roscosmos, Sergey Dubik.

GLONASS ou Global Navigation Satellite System est un système de navigation par satellite basé sur l’espace fonctionnant dans le cadre d’un service de radionavigation par satellite.

Il offre une alternative au GPS et est le deuxième système de navigation en opération avec une couverture mondiale et une précision comparable. Le développement de GLONASS a commencé en Union soviétique en 1976. À partir du 12 octobre 1982, de nombreux lancements de fusées ont ajouté des satellites au système, jusqu’à l’achèvement de la constellation en 1995. Après une baisse des capacités à la fin des années 90, en 2001, la restauration du système est devenue une priorité du gouvernement et le financement a considérablement augmenté. GLONASS est le programme le plus cher de l’Agence spatiale fédérale russe, consommant un tiers de son budget en 2010.

Jusqu’à présent, trois satellites GLONASS ont été lancés, le premier, le GLONASS original, restant en orbite entre 1982 et 2005. Le deuxième groupe, le GLONASS-M, a été lancé en 2003 et est toujours opérationnel, le troisième GLONASS-K1 a été lancé en 2011 et reste également opérationnel. Le quatrième satellite, GLONASS k2, a subi sa phase de test réussie en 2019 et devrait être lancé dans l’année, mais ce ne fut pas le cas. Deux autres satellites sont prévus - l’un est en phase de conception - le GLONASS-V et son lancement est prévu pour 2023. L’autre est le GLONASS-KM et est en phase de recherche, il devrait être lancé en 2030. Le segment de contrôle au sol de GLONASS est presque entièrement situé sur l’ancien territoire de l’Union soviétique, à l’exception de plusieurs au Brésil. La station Angola GLONASS sera le deuxième pays à accueillir des segments de contrôle au sol, après le pays sud-américain.

3.Centrafrique : l’ancien président François Bozizé sort de son silence

En Centrafrique, l’ancien président François Bozizé s’est adressé pour la première fois à la presse lundi 27 janvier. Malgré plusieurs apparitions publiques, l’ancien président revenu au pays (mi-décembre 2019) après presque 7 ans d’exil était resté en retrait et discret. François Bozizé assure respecter l’accord de paix même si, selon lui, il fallait lui insuffler une nouvelle énergie. “Je suis rentré dans un esprit d’apaisement et de recherche de paix contrairement à ce qu’une certaine propagande s’est évertuée à répandre ces derniers jours. Je ne suis venu chercher querelle à personne. Je ne suis pas non plus venu fomenter un quelconque complot pour créer le trouble en République centrafricaine. Ce sont d’ailleurs de très graves accusations portées à mon endroit ainsi qu’à celui de mes proches collaborateurs et cela ne restera pas sans conséquence.”

Un mandat d’arrêt centrafricain court contre l’ancien président renversé en 2013 et François Bozizé, toujours sous le coup des sanctions de l’ONU, compte demander une levée de ces dispositions qu’il juge injustes. Sur la question de sa possible candidature à l’élection présidentielle de décembre prochain, François Bozize affirme que le moment n’est pas venu de se déclarer ou non. Son parti, le KNK, réuni en congrès, se prononcera sur les candidatures. Bref un nouveau coup de Barkhane tombe à l’eau et pas de coup d’État dans l’horizon centre africain. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV