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L'armée syrienne a refoulé un convoi militaire US à Tell Tamer

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un convoi de militaires américains à proximité de Manbij, en Syrie, mars 2017. ©AFP

Les troupes américaines sont dorénavant bloquées dans le nord de la Syrie, sur la route internationale M-4 et non loin des frontières irakiennes, c’est ce qu’a dévoilé un site d’information indépendant. Selon le think tank Katehon, un convoi militaire américain a essayé d’approcher un point de contrôle de l'armée syrienne dans la banlieue de Tell Tamer la semaine dernière, mais a été contraint de faire demi-tour par l’armée syrienne. Étant donné le bourbier dans lequel s’est actuellement empêtrée l’armée US notamment après les frappes de missile du CGRI contre la base US Aïn al-Asad, les Russes jugent nécessaire le retrait des troupes US d’Irak et de Syrie sous peine de voir le spectre de la crise s'étendre dans la région.   

Le convoi américain composé de quatre véhicules se dirigeait vers les silos près de Tell Tamer lorsqu'il s'est approché d'un point de contrôle de l'armée syrienne. C'est ce qu'est dit sur le site web du Think tank Katehon. 

Les soldats syriens, déployés dans le point de contrôle à proximité de Tell Tamer ont forcé le convoi militaire américain à faire demi-tour, l'ayant empêché de continuer son voyage le long de la route internationale (M-4).

L'armée syrienne et les combattants locaux n’ont fait aucun commentaire encore sur le sujet. Cependant, si cela s’avère, ce serait la quatrième fois depuis le déploiement de l'armée syrienne à Tell Tamer qu'ils auraient empêché l'armée américaine de contourner leurs points de contrôle.

Entre temps, l’ambassadeur russe au Liban a annoncé que le déploiement des forces américaines en Syrie et en Irak était inacceptable par tout le monde et que d’aucuns tentaient cependant de profiter des récents événements pour semer la discorde entre Téhéran et Moscou.  

L’ambassadeur russe en poste à Beyrouth, Alexandre Zasypkine, a fait référence aux escalades des tensions États-Unis/Iran sur l’antenne de VDL Radio, en indiquant :

« La réponse de l’Iran à l’assassinat du général Qassem Soleimani était appropriée et cela a bien entendu montré la puissance de l’Iran pour prendre pour cible les bases militaires américaines. Certains courants tentent entre-temps d’abuser le crime américain pour créer un différend entre l’Iran et la Russie ».

En représailles à l’assassinat du commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de corps d’armée Qassem Soleimani, ainsi que de ses frères d’armes, parmi lesquels le commandant en chef-adjoint des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes, l’Iran a lancé mercredi 8 janvier des frappes de missile sur la base militaire américaine Aïn al-Asad, dans l'ouest de l'Irak.

Zasypkine a par ailleurs mis en garde contre les escalades Téhéran/Washington, appelant les parties en lice à trancher les crises régionales.

Pour ce qui appartient à la dernière visite du président russe en Syrie, le haut diplomate russe a précisé : « La présence de Poutine en Syrie n’était pas une visite spectacle et elle n’avait rien à voir avec l’assassinat du général Soleimani. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV