Le commandement de l’opération conjointe irakienne a souligné que les frontières entre l’Irak et la Syrie avaient été sécurisées grâce à un bon niveau de coopération sécuritaire entre l’Iran, la Russie et la Syrie.
Dans un entretien exclusif avec le site d’information al-Maalomah, le porte-parole de l’opération conjointe irakienne, le général de brigade Tahsin al-Khafadji, a fait part, mardi 24 décembre, des coopérations constantes entre l’Irak, l’Iran, la Syrie et la Russie, grâce auxquelles les frontières irako-syriennes avaient été sécurisées.
« Les forces irakiennes continuent d’identifier les résidus de Daech dans les régions frontalières », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Les forces de sécurité combattent constamment les terroristes sur la frontière syrienne et elles cherchent à identifier les cellules dormantes de Daech à l’intérieur de l’Irak ».
Washington instrumentalise Daech pour légaliser son ingérence
« Les États-Unis maintiennent leurs pressions sur Bagdad par le levier de Daech afin de légaliser la présence des troupes US en Irak », indique un analyste politique.
Moayed al-Ala, analyste politique irakien, a déclaré, mardi 24 décembre, que les Américains soutenaient les terroristes de Daech pour qu’ils perpètrent des attentats à Hatra, dans la province de Ninive. « Les Américains appuient Daech afin de déstabiliser l’Irak et de faire ainsi pression sur Bagdad pour que la présence des troupes US sur le sol irakien soit justifiée », a-t-il expliqué.
« La partie américaine contrôle de larges parties de Hatra et c’est ainsi qu’elle soutient les éléments criminels de Daech et qu’elle les encourage à planifier des attentats dans ces régions », a souligné aussi l’expert.
Moayed al-Ala a réaffirmé que Washington voulait faire croire à Bagdad que l’Irak avait besoin des troupes américaines pour sécuriser le pays. « L’Irak n’a jamais eu besoin des soldats américains et il a vaincu le terrorisme à l’aide des Hachd al-Chaabi et de ses propres forces de sécurité ».
L’expert irakien a ensuite déclaré que les Américains souhaitaient faire monter au pouvoir un Premier ministre en mesure d’assurer leurs intérêts et de concrétiser leurs objectifs politiques.