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Zoom Afrique du 18 décembre 2019

Burkina: pied de nez de l'armée à Barkhane

L’actualité en Afrique :

Total silence en Côte-d’Ivoire avant la venue de Macron, lui-même confronté à un mécontentement sans précèdent ;

Au Cameroun, Conrad Tankou a mis au point un microscope à pile pour détecter les cancers des femmes en zones rurales ;

Des milliers de Centrafricains réfugiés en RDC rentrent volontairement en RCA avec l’appui du HCR.

Les analyses de la rédaction :

Mali : quand la religion fait peur à la puissance d’occupation

On se rappelle fort bien comment en 2018, alors que la force Barkhane avait commencé à se connecter avec les Américains et qu’on parlait même d’une normalisation des liens entre Bamako et Tel-Aviv, les courants religieux maliens sont sortis des limbes pour appeler la foule à se dresser contre les forces d’occupation, mais aussi leurs alliés américain et israélien.

Le cheikh Mahmoud Dicko a même été pris pour cible de très sévère critique dans la poussée à quitter sa fonction, et ce, dans l’objectif d’éviter que sa voie largement entendue par le peuple malien se répercute et parvienne aux populations voisines.

À présent, la religion semble être la nouvelle cible.

Le dialogue national inclusif à Bamako aborde le sujet de la Charia dans l’une de ses trois commissions.

 « Dans des localités du nord et du centre du Mali, les terroristes appliquent avec force ou parfois le consentement des autochtones, la Charia, la loi islamique » ou encore « Ne touchez pas à ma laïcité. » C’est l’avertissement de Traoré Lalia Ba, membre d’une association de la société civile : « On ne peut pas mettre la Charia dans notre éducation. Ça, ce n’est pas possible, parce que le Mali est un pays laïc. », rapporte RFI.

Sous prétexte d’avoir à abattre « la Charia », mot employé par les médias maintresam comme un synonyme du terrorisme, de la pensée radicale, ces mêmes médias cherchent en effet à neutraliser la religion, à lui faire perdre son poids, auprès des Maliens parce qu’il s’agit d’un élément moteur qui, au train où vont les éléments, finira par mettre à la porte l’occupation.

 

RDC : Tshisekedi s’aligne sur la politique anti-Hezbollah des Américains :

Une telle décision aurait pu avoir lieu sous président Kabila, mais la réponse aurait été certainement non de la part de l’ancien président congolais.

En effet, depuis que le président Tshisekedi a décidé de se rapprocher des États-Unis, leur demander aide et assistance, surtout militaire, quitte à ouvrir les portes de l’armée et des forces de renseignement à la CIA puis au Pentagone, on le voyait venir !

La République démocratique du Congo a gelé, à titre conservatoire, les avoirs d’un homme d’affaires libanais, propriétaire de la méga-boulangerie industrielle de Kinshasa. Une décision prise en application de sanctions du Trésor américain qui l’accuse de financer le Hezbollah.

Établi en RDC depuis plus de vingt ans, Saleh Assi est à la tête d’une compagnie multidimensionnelle : boulangeries, minoteries, transport routier… Son frère Nazem Saïd Ahmed, installé quant à lui au Liban, est un marchand d’art qui opère également dans le diamant. Ce dernier est assisté d’un comptable du nom de Tonny Saab.

Le Trésor américain accuse les trois Libanais de financer le Hezbollah et ses activités. Est-ce une bonne décision de sanctionner les Libanais pour cause de lien avec le Hezbollah quand on sait qu’au Moyen-Orient, région victime tout comme l’Afrique de l’Ouest des ingérences, des interférences et du militarisme effréné de l’Occident, c’est le Hezbollah qui s’oppose en une vraie force de résistance.

Le président Tshisekdi a-t-il un quelconque intérêt à restreindre une présence libanaise dans un secteur industriel stratégique lié avec le quotidien des gens qu’est la production du pain ?

On s’en doute fort. On se rappelle fort bien comment les milices liées au Rwanda et par conséquent Israël ont agi contre la sécurité de l’État congolais en semant la terreur dans les frontières congolaises. On se rappelle aussi à quel point Israël est impliqué dans le trafic des minerais et des diamants congolais qui ont généré selon le site adiac-congo quelque 5,92 millions de dollars américains.

Jamais le Hezbollah ne ferait une telle chose.

Et pourtant et rien que pour plaire aux Américains, le président Tshisekdi accepte de se soumettre aux sanctions décidées par Washington dans le strict objectif de désarmer la résistance anticolonialiste.

Burkina Faso : l’armée nationale, plus fort que jamais

L’armée burkinabé se ressaisit en dépit de tous les efforts hostiles de la France et de ses alliés.

Non confrères du site le Faso.net nous apprenne une bonne nouvelle :

Une mission de reconnaissance du Groupement de forces pour la sécurisation du nord a découvert une importante base logistique ennemie ce lundi 16 décembre 2019 tout en neutralisant quatre terroristes, à Belhouro, dans le Soum. C’est ce qui ressort du communiqué ci-après de l’état-major.

Le Burkina Faso a montré durant ces derniers mois, une volonté ferme de renforcer ses forces armées sans en dépendre à quelconque armée étrangère.

D’ailleurs, il y a moins d’une semaine, le président burkinabé avait appelé les Burkinabés à soutenir l’armée locale et restaurer l’autorité de l’État central avec leur union.

Le peuple burkinabé aussi bien que son gouvernement a bien compris une chose : l’union fait la force et c’est en soutenant les forces de l’armée nationale et en gardant la tête haute qu’il arrivera à dépasser toutes les épreuves difficiles et les complots venant de l’extérieur.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV