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Zoom Afrique du 17 décembre 2019

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Un soldat de la force Barkane (Archives)

L’actualité en Afrique :

  • Le Kenya inaugure une centrale solaire construite par la Chine
  • Pour la première fois, le Ghana devient le premier client du Nigéria
  • Sens Bénin lance son espace « Le local » dédié à la distribution des produits B’est
  • Soudan du Sud : sanctions américaines contre deux ministres accusés de « faire obstacle » à la paix

Les analyses de la rédaction :

  • Mali : l’ancien président Amadou Toumani Touré rentre définitivement au pays

Sur fond des manifestations anti-force d’occupation, du ras le bol des Maliens face à ce qui paraît désormais même aux yeux de Paris comme une « irréversible révolte anti-Barkhane », l’ancien président malien regagne le pays.

C’est l’homme contre qui la France a fait son coup d’État en 2012 puisqu’il était contre le plan d’occupation militaire de son pays, son démembrement, sa division. Alors la France a préparé son coup de force en tirant les ficelles en coulisse et en poussant Amadou Toumani Touré à l’exile. Il est de retour définitivement au Mali. 

L’ancien président a été accueilli ce dimanche 15 décembre par une foule nombreuse, nous dit RFI qui ajoute à son texte plusieurs témoignages de sympathie : « Je suis venu pour accueillir le président qui est de retour au bercail », raconte un partisan de l’ancien président Amadou Toumani Touré, dit ATT.

Comme à son arrivée à l’aéroport, plusieurs centaines de partisans ont pris d’assaut le domicile privé de l’ancien président du Mali. « Il fut un président exemplaire pour le Mali, il connaît mieux le Mali plus que quiconque », témoigne un autre partisan. « C’est le père de la démocratie malienne attitré, il nous a appris à nous aimer les uns et les autres », relate un autre partisan avant d’être interrompu par un autre soutien de l’ancien président. « Sans ATT, il n’y a pas de Mali, c’est ATT la solution ». 

Mais une fois cette longue liste finie, le média français conclut, catégorique : « Selon son entourage, l’ancien président ne fera plus de politique au Mali. »

De deux choses l’une : ou la France a été amenée à rapatrier l’ex-président qu’elle a elle-même chassé sous pression de la rue et pour apaiser les esprits ou l’ancien président aidé par son successeur a décidé de revenir et ce, malgré une France affaiblie sensiblement au Mali. Dans les deux cas, Paris devra tirer les sonnettes d’alarme. 

  • La France redoute la constitution d’un « arc terroriste » allant de l’Afrique au Levant

À ce qui paraît, les « jihadistes » du Maghreb ne sont plus à même de servir les intérêts de l’Empire puisque les populations ouest-africaines ont désormais bien compris le manège ! Que faire donc ? Conjuguer les efforts, rallier Daech à Aqmi, Aqmi à Boko Haram et resserrer ainsi l’étau autour de l’Afrique de l’Ouest pour qu’ils ne pensent plus à mettre à la porte les forces d’occupation et à exiger le retour en force de leur armée nationale.

Lisons le site militaire français Opex36 : « Début décembre, l’armée soudanaise a indiqué avoir interpellé, à la frontière avec le Tchad, six individus soupçonnés d’appartenir à l’une des deux factions du groupe jihadiste nigérien Boko Haram. Ce qui serait une première… dans la mesure où cette organisation concentre surtout ses actions dans la région du lac Tchad. » 

« Par ailleurs, il est régulièrement fait état de la présence de “petites cellules” de l’État islamique en Afrique de l’Ouest [ISWAP], une faction de Boko Haram, en Libye. Du moins, leur existence avait été évoquée dans un rapport des Nations unies publié en février 2018. Quoi qu’il en soit, selon Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, les groupes jihadistes proches de Daech seraient en train de constituer un “arc” vers le Tchad et le Nigeria, voire le Proche-Orient. Plus on avance, plus cet espace géographique devient la frontière Sud de la sécurité de l’Europe », ajoute le site. 

Ainsi la France porte au grand jour son plan B, face au mouvement anti-occupation qui se met en place au Sahel et dans la région subsaharienne. La France n’est pas là pour les ouest-africains, mais pour ses intérêts et elle compte y rester : « Nous sommes ici pour assurer notre sécurité pour les 30 années qui viennent, car si nous laissons le chaos s’installer, les États sahéliens vont s’effondrer sur eux-mêmes, laisser la place à Daech, ce qui provoquera une pression migratoire sur l’Europe, avec tous les risques populistes que cela entraînera », indique Opex360.

Il ne reste qu’une seule solution pour chasser la Force d’occupation : et c’est aux Africains de la trouver. 

  • Le sommet de Niamey pour cacher l’échec du sommet de Pau. Le général Kaboré s’en explique.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV