Les plans de défense de l’OTAN pour la Pologne et les États baltes ont été adoptés, selon le secrétaire général de l’Alliance.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré, mercredi 4 décembre, lors d’un sommet à Londres que les plans de défense de l’OTAN pour la Pologne et les États baltes avaient été adoptés.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a finalement accepté de soutenir les plans de défense de l’OTAN pour la Pologne et les États baltes, a annoncé mercredi le président lituanien.
« C’est un énorme succès, non seulement pour notre pays, mais aussi pour toute la région, car il assure la sécurité de nos citoyens », a déclaré le président lituanien, Gitanas Nauseda, dans un communiqué.
La Turquie avait prévenu qu’elle refuserait de soutenir le projet de renforcement de la défense dans les États baltes voisins de la Russie et de la Pologne, le président Tayyip Erdogan exigeant que l’Alliance reconnaisse des groupes jugés terroristes par Ankara, y compris la milice YPG.
Aujourd’hui, le secrétaire général de l’OTAN a réaffirmé avoir discuté, la veille, au téléphone, avec Recep Tayyip Erdogan sur ledit plan.
Dans la foulée, Stoltenberg a déclaré à la presse : « Nous sommes unis, tous pour un et un pour tous. Notre engagement en faveur de l’article 5, la clause de défense collective de notre alliance, est irréprochable ».
Les membres de l’Alliance militaire, réunis près de Londres, ont tenté mercredi de faire front commun en adoptant une déclaration conjointe lorsqu’ils sont tombés d’accord sur un plan de défense actualisé pour les pays baltes et la Pologne que la Turquie avait déjà adoptée.
Les dirigeants de l’OTAN ont annoncé dans une déclaration finale que les « actions agressives » de la Russie constituaient une menace pour la sécurité euroatlantique et que l’influence croissante de la Chine présentait des défis pour l’Alliance.
« Notre engagement solennel, tel que défini à l’article 5 du traité de Washington, selon lequel une attaque contre un allié sera considérée comme une attaque contre nous tous », ont-ils déclaré.
Stoltenberg a affirmé que les alliés européens et le Canada avaient ajouté 130 milliards de dollars à leurs dépenses défensives depuis 2016.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que les dépenses accrues de l’OTAN alimentaient les préoccupations de Moscou à ce propos.