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Et si l’Iran et le Hezbollah rejoignent le Jihad islamique ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des missiles sont lancées depuis la bande de Gaza vers Israël, le 13 novembre 2019. ©AP

Et si des milliers de missiles s'abattaient sur un Israël dépouillé de son Dôme de fer? Imaginez un Israël au bouclier anti-missile totalement neutralisé. Un Dôme de fer dont le missile Tamer n'aurait plus aucun secret pour la Résistance. Ajoutez à ceci un bloc militaire uni, composé du Jihad islamique du Hezbollah, voire de l'Iran. À la première étincelle ce sera l'Apocalypse...

Amnon Abramovich, analyste politique de la chaîne 12 de la télévision israélienne, s’est dit très surpris de ce qu’a fait le Jihad islamique en paralysant Israël: « Le Jihad islamique, une petite organisation palestinienne, a pu paralyser ainsi Israël. Qu’est-ce qui se passerait alors, au cas où le Hamas, le Hezbollah et l’Iran rejoindraient ce conflit ? »

Dans un article paru dans le quotidien israélien Yediot Aharonot, Amnon Abramovich a écrit: « Si d’autres mouvements rejoignent le Jihad islamique, Israël ne devra plus s’attendre à des centaines de missiles car il sera pris pour cible de 100 000 missiles ou plus, des missiles ayant des têtes plus grandes ! Cela demande la formation d’une commission d’enquête officielle. »

L’analyste israélien a critiqué les responsables de Tel-Aviv pour avoir fait cavalier seul et pris des décisions non coordonnées. « Tous ce qui s’est passé est le résultat de la divergence des hommes d’État. En plus, il n’existe pas de sécurité et il faut avoir une bonne conception des conséquences de ces fissures de sécurité dangereuses », a-t-il souligné.

Et d’ajouter: « C’est vrai que les ennemis d’Israël n’ont pas pu faire céder l’armée, mais ils se frottent les mains pour avoir paralysé un gouvernement. »

L’analyste israélien a ensuite fait allusion à la révélation des failles de l’armée israélienne pendant les confrontations avec les Palestiniens.

Dans un autre article intitulé « Notre défaite à Gaza », toujours publié par le quotidien Yediot Aharonot, le journaliste israélien Gilad Sharon a écrit, dans ce droit fil, que « les Palestiniens de Gaza avaient réussi à nous faire habituer à des attaques constantes visant les colonies voisines de la bande de Gaza et à la fermeture de la moitié d’établissements ».

« Les défaites d’Israël résultent de ses politiques faibles vis-à-vis des Palestiniens de Gaza et elles sont d’ailleurs le résultat naturel d’une politique qui permet le siège de deux millions de Palestiniens à Gaza qui ont choisi le Hamas et son pouvoir légal. Ils haïssent Israël et veulent le détruire », indique-t-il. 

Il a ensuite mis l’accent sur l’échec politique d’Israël: « Les Gazaouis ne reconnaissent pas les frontières desquelles les Israéliens se sont retirés. Ils croient que les villes comme Ashdod, Ashkelon, Jaffa et Haïfa leur appartiennent. Nous devrions donc voir en Gaza un pouvoir d’opposition qu’il faut combattre. Si nous restons à Gaza et si nous n’en reculons pas, nous devrons non seulement subir des attaques aux missiles mais en plus évacuer les corps des colons et des soldats. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV