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Zoom Afrique du 17 novembre 2019

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Les présidents béninois et français.

Dans ce numéro de Zoom Afrique :

L’actualité en Afrique :

  • Justice: le tribalisme bientôt pénalisé au Cameroun
  • Niger: les autorités de Niamey veulent planter 3 millions d’arbres en 2020 pour climatiser la ville
  • Zimbabwe: un constructeur russe va fournir 100 wagons de transport de marchandises à la compagnie nationale des chemins de fer

Les analyses de la rédaction :

RDC: Depuis que le président congolais a demandé de l'assistance militaire aux Américains on s'y attendait. L'émergence de Daech en RDC. Puis vint sa rencontre avec Macron à l'Elysée dans le cadre du Forum de paix. On s'est dit alors que ce sera pour bientôt et voici que nos prévisions se réalisent. 

C’est le conflit le plus violent dans l’est de la République démocratique du Congo, menaçant la stabilité régionale qui est sur le point de reconnaître un regain : une quarantaine de civils ont été massacrés en dix jours dans la région de Beni, en représailles aux opérations de l’armée contre des "rebelles ougandais". C'est une région minière, comme le veulent les puissances occidentales, et qui est déstabilisée depuis 25 ans par ces mêmes puissances par une multitude de petits groupes armés congolais et quelques rébellions plus importantes venues des pays voisins (Ouganda, Rwanda, Burundi), lesquels viennent de pactiser avec Daech.

C'est vrai qu'après l'Irak et la Syrie, c'est l’Afrique de l'ouest leur nouvelle destination. Selon RFI, "dans le territoire de Beni, les habitants et les autorités dénoncent les rebelles musulmans ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), responsables présumés du massacre de plus de 1.000 civils dans la région depuis octobre 2014".

Enfin, c'est ce que dit RFI. Mais au Kivu, les habitants suivent bien et depuis deux décennies, le trafic d'armes occidentales à la rébellion qui aident les pays pro-occidentaux voisins à piller les richesses congolaises. A présent, Daech s'y mêle aussi. Il est vrai que le Pentagone a des vue sur la région. Et ce sera sans doute pire puisque le président français Emmanuel Macron a promis cette semaine un soutien militaire à la RDC “contre les groupes armés qui déstabilisent le pays” et qui “pour certains, pactisent avec Daech”. 

Il a évoqué une coopération “en matière de renseignement”, sans entrer dans les détails, en recevant à Paris le président Tshisekedi. Pour contre, le Conseil de sécurité des Nations unies doit renouveler le 20 décembre le mandat de la Monusco en RDC pour l’année 2020.

Bref, tout est prêt pour provoquer une guerre que Kabila a su éviter avec malice et que l'actuel président semble prêt à accepter, ne serait-ce que pour plaire à ses amis occidentaux. 

Le Bénin retire ses réserves de change du franc CFA

Le président béninois Patrice Talon a annoncé jeudi 7 novembre soir le "retrait des réserves de change du franc CFA" qui se trouvent en France.

"Nous sommes tous d’accord là-dessus, à l’unanimité, pour mettre fin à ce modèle", a déclaré le président Talon dans une interview à la radio RFI et à la chaîne France 24, assurant que ce modèle était avant tout un "problème psychologique" et non "technique".

"La banque centrale des pays d’Afrique de l’UMOA (Union monétaire ouest-africaine) va gérer la totalité de ces réserves de devises et va les répartir auprès des diverses banques centrales partenaires dans le monde", a assuré le chef de l’Etat béninois, déclarant que cela se ferait "très rapidement", mais sans donner de calendrier précis.

Début octobre, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, avait déclaré que la France était ouverte à une "réforme ambitieuse" du franc CFA. Il avait dit attendre que les 15 pays qui partagent cette devise attachée à l’euro "décident ce qu’ils souhaitent", à un moment où l’Afrique de l’Ouest envisage de créer sa propre monnaie unique.

Établi en 1945, une quinzaine d’année avant l’indépendance des colonies françaises, la valeur du franc CFA est aujourd’hui indexée sur l’euro (1 euro = 655,96 francs CFA) ce qui maintient les économies africaines dans la dépendance de la politique monétaire européenne, une situation régulièrement taxée de "néo-colonialisme".

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SOURCE: FRENCH PRESS TV