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L'Américain ExxonMobil mis à la porte

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Des flammes émergent des torchères du gisement de pétrole West Qurna-1, exploité par ExxonMobil, près de Bassora, en Irak, le 1er juin 2019. ©Reuters

L’Irak est sur le point de conclure un accord avec les grandes compagnies pétrolières BP et ENI sur un projet de pipeline d’exportation initialement prévu dans le cadre d’un méga accord avec le géant américain de l’énergie ExxonMobil, selon cinq hauts responsables du secteur pétrolier irakien impliqués dans les négociations.

« En vertu de l’accord proposé de 400 millions de dollars, la société britannique BP et l’italien ENI géreraient le projet de construction de deux oléoducs sous-marins destinés à exporter le pétrole du sud de l’Irak à travers le golfe Persique », ont déclaré ces sources à Reuters sous le sceau de l’anonymat.

« Les travaux de l’oléoduc devaient faire partie d’un plus grand projet de 53 milliards de dollars qu’Exxon Mobil était sur le point de rafler plus tôt cette année, mais l’accord avec Bagdad a été suspendu pour des problèmes contractuels et de sécurité », ont indiqué ces responsables.

Le méga-projet, qui devait s’étaler sur 30 ans, était au cœur du projet d’Exxon Mobil, qui envisageait de se développer en Irak, le deuxième producteur de pétrole de l’OPEP.

Les discussions entre BP, ENI et Bagdad font suite à une annonce des responsables irakiens en juin, qui nous avait appris que la société sud-coréenne Hyundai Engineering & Construction Co Ltd (000720.KS) avait été choisie pour construire une installation d’injection d’eau de mer d’un coût de 2,4 milliards de dollars — une autre partie de la transaction initialement sur la table.

ExxonMobil, ENI et BP ont refusé de commenter dans l’immédiat.

En mai, la signature d’un contrat entre l’Irak et Exxon semblait imminente. Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo en a discuté deux fois en trois jours avec le Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi, notamment lors d’une visite surprise à Bagdad. Dans le même temps, Abdel Abdel Mahdi a déclaré que l’Irak était sur le point de signer l’accord avec la société américaine et son partenaire, la société de capital-risque PetroChina.

Mais les négociations sur les conditions contractuelles et l’escalade des tensions entre l’Iran, le plus grand voisin de l’Irak, et les États-Unis ont ensuite piétiné.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV