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CNN : l’Iran aurait testé un missile balistique d’une portée de 1000 km

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Essai d’un missile iranien. (Photo d’illustration)

La chaîne de télévision américaine, CNN, a déclaré que l’Iran aurait testé mercredi un missile balistique à moyenne portée.

« L’Iran a testé mercredi soir un missile balistique à moyenne portée qui a parcouru 1 000 km », a annoncé jeudi soir Barbara Starr, journaliste de la chaîne CNN, dans un tweet, citant un responsable américain.

De son côté, la Maison-Blanche a annoncé être au courant d'un test de missile iranien, ajoutant qu'il s'agit d'un missile de type Shahab-3 avec une portée supérieure à 1000 km. La Maison-Blanche a ajouté que cet essai de missile n'a pas représenté de menace pour la navigation ou les bases américaines dans la région.

Les États-Unis et les pays européens prétendent que le programme de missiles iranien était contre la résolution adoptée en 2015 par le Conseil de sécurité. Une allégation sans fondement, étant donné que la résolution onusienne exige de l'Iran qu'il ne procède pas aux essais de missiles étant capables de transporter l’ogive nucléaire. Or, Téhéran a plus d'une fois réitéré qu'aucun de ses missiles n'avait été conçu pour transporter l’ogive nucléaire.

 

Plus tôt ce mois-ci, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré à CNN que l’Iran « ne déclenchera jamais de guerre », mais « défendra son territoire » contre tout acte d’agression.

En mars dernier, le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, a déclaré que la République islamique augmentait son pouvoir militaire afin de contrer tout type de menace posée par ses adversaires.

Le commandant du CGRI a également noté que la puissance de défense du pays est en train d’être renforcée à un rythme rapide et irréfrénable. L’Iran affirme que son programme de missiles n’est pas négociable.

Les tensions entre Téhéran et Washington se sont exacerbées depuis l’année dernière, lorsque Trump a retiré unilatéralement les États-Unis de l’accord nucléaire multilatéral de 2015, connu officiellement sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), et a imposé des sanctions à l’encontre de l’Iran.

Récemment, les États-Unis ont adopté une attitude quasi guerrière contre l’Iran et ont intensifié leurs actions militaires provocatrices au Moyen-Orient, notamment par l’envoi du porte-avions USS Abraham Lincoln dans la région et l’entrée illégale d’un drone espion américain le 20 juin dans l’espace aérien iranien.

Le CGRI a abattu le RQ-4 Global Hawk de fabrication américaine au-dessus des eaux territoriales iraniennes au large de la province côtière de Hormozgan après que l’avion sans pilote eut violé l’espace aérien du pays dans le cadre d’une mission d’espionnage.

Dans ce droit fil, avec la saisie du pétrolier britannique Stena Impero par le Corps des gardiens de la Révolution islamique, la tension entre Téhéran et Londres s’est accrue depuis vendredi. Le ministère britannique de la Défense a également annoncé jeudi que sa marine devait escorter des navires battant pavillon britannique qui traversaient le détroit d’Hormuz.

Dans le prolongement des actes provocateurs des pays occidentaux et des gouvernements de certains pays arabes, le siège du CENTCOM (que la RII a mis sur sa liste noire en avril en réaction au blacklistage du CGRI par les États-Unis) a été jeudi l’hôte d’une réunion axée sur la sécurité de la navigation maritime dans le golfe Persique.

Des représentants des Émirats arabes unis et de plusieurs autres pays, dont la Grande-Bretagne et d’autres pays européens, ont assisté à la réunion à Tampa, en Floride, et ont discuté du programme du gouvernement américain baptisé « Operation Sentinel », qui prétend protéger le passage de navires dans le golfe Persique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV