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Berlin a refusé la demande de Washington et il n'envoie pas ses forces terrestres en Syrie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Washington met la pression sur Berlin pour que ce dernier envoie ses soldats en Syrie. ©AFP/Archives

Le gouvernement allemand a refusé la demande de l’administration Trump d’envoyer de soldats en Syrie.

« Nous confirmons que le gouvernement respecte les mesures prises dans le cadre de la coalition militaire contre le groupe terroriste Daech mais ces mesures ne comprennent pas l’envoi de forces terrestres », a déclaré devant des journalistes le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert.

« Nous n’avons pas de forces terrestres en Syrie et nous n’avons pas non plus de programme à ce sujet », a ajouté Seibert.

Auparavant, le représentant spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, avait déclaré au quotidien Die Welt que Washington avait demandé à Berlin d’envoyer des forces dans le nord de la Syrie.

« Nous voulons de la part de l'Allemagne des troupes au sol, afin de remplacer en partie nos soldats sur place. Berlin joue un rôle actif dans le processus politique et la lutte contre Daech dans le nord de la Syrie mais nous attendons aussi de ce pays, un soutien renforcé en matière militaire », s’est exprimé Jeffrey.

« Nous cherchons ici (en Allemagne) et parmi les autres partenaires de la coalition internationale anti-Daech qui comprend 80 pays, des volontaires prêts à s'investir », a-t-il précisé.

« J’ai parlé à ce propos avec les représentants du gouvernement allemand à Berlin et les Allemands décideront prochainement de ce qu’ils doivent faire. Nous connaissons l’histoire de l’Allemagne depuis 1933 et nous sommes également conscients que le sujet de l'envoi de soldats au sol est politiquement très sensible en Allemagne. Certes, la prise d’une telle décision n’est facile pour aucun pays », a-t-il ajouté.

 

En ce qui concerne les Européens qui se sont rendus en Syrie pour rejoindre Daech, le représentant spécial américain pour la Syrie s’est exprimé en ces termes : « Ils doivent être accueillis par les pays européens ».

Sous prétexte de lutter contre Daech, les États-Unis ont lancé en 2014 une intervention militaire en Syrie, en y instaurant aussi des bases militaires.

Malgré l’annonce de la fin de Daech en Syrie, les États-Unis maintiennent toujours leurs soldats dans ce pays.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV