Alors que les "médias mainstream" ne cessent de s'apitoyer sur le sort des centaines de terroristes d'al-Nosra, du Parti du Turkestan (PIT), d'Ahrar al-Cham qu'ils tentent sans cesse de faire passer pour les habitants d'Idlib, l'inattendu se produit. Les habitants de la province d’Idlib, sous occupation terroriste, multiplient les messages en direction de l'État et de l'armée syrienne à qui ils demandent d'accélérer leurs opérations. Ceci veut dire très clairement que la coalition Turquie/OTAN/États-Unis/Israël qui combat par terroristes interposés contre l'armée turque et la Russie et qui est parvenue à intimider un peu Moscou, pourrait connaître de très mauvaise surprise.
Les trois députés du gouvernorat d'Idlib au Parlement syrien ont fait état des contacts inhabituellement nombreux des habitants de la ville assiégée qui demandent le déclenchement de l'offensive et l’arrivée de l’armée nationale et de ses forces spéciales.
Informations utiles fournies par les habitants d'Idlib à l'armée
Le député syrien, Safwan Korabi, dénonçant les frappes de la Turquie contre l’armée syrienne à Idlib et à Hama, a assuré que la plupart des chefs militaires des groupes terroristes à Hama sont d’origine turque et que ce sont eux qui ont réuni les groupes terroristes et conçu leurs plans : « Une présence de telle ampleur de la Turquie sur le terrain est sans précédent ».
« Depuis le début des opérations de l’armée syrienne à Hama, la chambre des opérations politique, sécuritaire et militaire qui existait déjà dans la province, a été réactivée ; cette chambre compte des commandants sécuritaires et des groupes sociaux qui sont en contact avec les groupes sociaux à Idlib », a indiqué Korabi au journal syrien, Al-Watan, soulignant que la quantité importante d’informations, très utiles d’ailleurs qui ont été mises à la disposition des groupes syriens par les habitants d’Idlib, a surpris tout le monde et pris diablement au dépourvu les terroristes.
Le député Safwan Korabi, représentant d’Idlib au Parlement syrien s’est réjoui de futures surprises militaires qu’aurait l’armée lors de ses combats dans le nord du pays avant d’avertir Ankara qu’il a jugé être « un occupant pire que le régime sioniste », dénonçant toutes ses mesures soi-disant humanitaires qui ne visent en fait qu’à servir ses propres politiques et intérêts. « Ces surprises seront probablement plus dures à vivre par le régime d'Erdogan que son échec aux municipales d'Istanbul ».
Les habitants d’Idlib ont espoir en le gouvernement syrien
Le parlementaire, Jamal Mastov, un autre représentant d’Idlib, a annoncé que la majorité des habitants de la province sont pour le gouvernement syrien, mais qu’ils n’ont rien fait jusqu’à présent par crainte des terroristes qui sont présents partout.
« Nous nous sommes informés, après des contacts effectués avec les habitants de la province que ces derniers, toute couche confondue, attendent l’arrivée de l’armée syrienne », a dit le député syrien qui lui aussi, a critiqué les politique de « turquisation » d’Ankara à Idlib : « Le gouvernement turc veut revivre l’expérience de la séparation du Sandjak d’Alexandrette du territoire syrien, cette fois-ci pour la province d’Idlib ! Mais qu’il sache que cela ne se réalisera jamais ! »
Le député syrien faisait allusion aux politiques de changement du tissu démographique, via l’hébergement des terroristes à Idlib : « La Turquie ne souhaite aucun processus politique. Son plan expansionniste est clair, mais il ne peut jamais aboutir eu égard à la volonté inébranlable de l’armée syrienne de libérer tout le sol d’Idlib. »
Contacts quotidiens entre le gouvernement et les habitants d’Idlib
La députée Fatima Khamis, elle aussi, affirme que plus de 85% des habitants d’Idlib souhaitent le soutien du gouvernement et attendent le temps où l’armée entrera dans leur province. « Des responsables syriens entretiennent, quotidiennement, des contacts avec les habitants d’Idlib mais ces derniers se trouvent, vu la présence des terroristes, dans une situation difficile », a-t-elle indiqué.
Grande attaque aérienne russo-syrienne dans le sud d'Idlib
Les forces aériennes russes et syriennes ont lancé lundi 24 juin un important assaut dans le sud d’Idlib, frappant plusieurs sites sous le contrôle du groupe terroriste, Hayat Tahrir al-Cham et ses alliés.
Selon un rapport du gouvernorat de Hama, les forces aériennes russes et syriennes ont lancé plusieurs frappes sur l'axe sud d'Idlib, visant la zone située entre Khan Cheikhoun et al-Hobait.
En plus de ces frappes, l'armée de l'air syrienne a également ciblé un certain nombre de zones dans l'ouest d'Idlib. Ces frappes auraient touché Kafr Sijnah, Kafr Nabl, Maarzita, Maarat Hurmah, Sheikh Mustafa et Hizareen.
Les terroristes ont réagi à ces frappes aériennes en lançant plusieurs obus d'artillerie et roquettes en direction des positions gouvernementales à Muhradah et al-Suqaylabiyah.