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Ansarallah met le cap sur le golfe d’Aden...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces d'Ansarallah. ©AFP

Cela fait trois mois que la Résistance yéménite a pris une posture offensive. Au sud saoudien, c'est la puissance de frappe balistique et de drone d'Ansarallah qui a littéralement basculé le jeu américano-israélo-saoudien tandis qu'au sud yéménite, la Résistance est sur le point de faire changer la donne: À al-Dhale où les forces yéménites cherchent à libérer la localité stratégie de Qaatabah, les choses ne vont pas dans le sens souhaité par la "coalition". Si Qaatabah tombe, toute la province d'al-Dhale tombera et l'effet domino touchera Lahij et Abyan. Ce qui signifiera alors l'accès de la Résistance yéménite au golfe d'Aden. Cet accès équivaut à la rupture de toute liaison entre les provinces du sud ouest (Taez, Hudaydah, Aden) d'une part et les localités du sud est de l'autre. Après le détroit de Bab el-Mandeb , c'est le golfe d'Aden que vise Ansarallah.  

Il y a deux mois, les forces de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen ont lancé une opération subtile pour reprendre les zones occupées de la province d’al-Dhale dont elles sont arrivées, jusqu’à présent, à libérer plus de 1.500 km².

Elles se trouvent, pour le moment, aux portes de la ville stratégique de Qaatabah, l’une des plus importantes régions d’al-Dhale. Cette victoire considérable des forces yéménites, l’une parmi tant d’autres en ces derniers jours, a suscité la vive inquiétude des militaires et des mercenaires sous le commandement de la coalition américano-saoudienne. Elles savent bien que la reprise de Qaatabah sera le prélude à la reprise, l’une après l’autre, des autres régions occupées d’où tous les récents déploiements de forces et d’équipements militaires dans la zone.

En effet, la route reliant la banlieue septentrionale de Maris aux secteurs du sud et du sud-est, dont al-Hasin, Jahaf et al-Arzaq, passe par Qaatabah, ce qui donne de plus en plus d’importance à cette ville d’al-Dhale. Déjà, les forces de l’armée et d’Ansarallah du Yémen sont tout près de Qaatabah, ce qui signifie aux agresseurs la rupture de communication et lien entre ces deux parties, rendant difficile leurs opérations sur cet axe.

Selon les sources sur le terrain, les commandants de l’armée et d’Ansarallah yéménite s’emploient à libérer Qaatabah, pour aplanir le terrain à la libération complète des provinces d’al-Dhale, Lahij et d’Abyan, après quoi les forces yéménites arriveront au golfe d’Aden. Une fois arrivées au golfe d’Aden, les forces yéménites couperont tout lien entre les forces de la coalition déployées dans les provinces du sud-ouest, dont Taëz, Hudaydah et Aden, et ceux opérant dans les régions du sud-est, dont Shabwah.

C’est, en fait, la stratégie de la chambre d’opération d’Ansrallah pour les futures opérations sur le terrain et que les forces yéménites pourront exécuter via deux axes :

Après un nettoyage complet de la province d’al-Dhale, les forces yéménites pourront continuer leur avancée depuis le sud-est et entrer par deux axes séparés dans les provinces de Lahij et d’Abyan pour arriver finalement au golfe d’Aden.

Ou bien elles pourront emprunter l’axe du sud, après la libération d’al-Dhale pour libérer les régions orientales de Lahij (al-Habilayn, al-Hutah et la base militaire d’al-Anad) et arriver enfin au golfe d’Aden.

En même temps, les forces de l’armée et d’Ansarallah pourront continuer depuis un autre axe, celui du nord-est de Lahij pour atteindre le sud d’al-Bayda où elles encercleront les forces de la coalition et libérer, dans les plus brefs délais, les régions occupées les unes après les autres.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV