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Moscou: Pékin est un véritable partenaire et allié de Téhéran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
les marines iranienne et chinoise prêtes à mener des exercices navals conjoints (Photo: la flotte chinoise a accosté au port de Bandar Abbas/IRNA)

Le directeur du département des études orientales de l'Ecole supérieure russe de recherche économique a affirmé que Washington tente de briser le partenariat irano-chinois en utilisant notamment le pétrole comme levier de pression. 

Alexeï Maslov a affirmé que les États-Unis cherchent à trouver un levier de pression perpétuel contre la Chine : « Les États-Unis ont besoin d'un levier de pression permanent contre la Chine et le pétrole est un bon moyen. La Chine n’ayant pas été autorisée à développer une technologie de pointe, elle se focalise surtout sur le développement de son économie et a besoin de trouver de nouveaux fournisseurs de gaz et de pétrole ».

« La Chine a des difficultés avec les exportateurs de gaz russes dans le projet de gazoduc Sila Sibiri (la force de la Sibérie) et elle a donc besoin de plus d’achats de brut », a expliqué cet expert russe en soulignant: « Il est très important pour l’administration américaine que l'alliance entre l'Iran et la Chine soit rompue ».

« Même dans les années où les Etats-Unis ont annoncé plusieurs sanctions contre l'Iran, Pékin a continué de soutenir Téhéran et a acheté du pétrole à ce pays », a-t-il rappelé.

« Il serait possible que la Chine en achetant du pétrole iranien envisage plutôt de soutenir Téhéran qui est son allié stratégique que de penser à elle-même », a-t-il déclaré.

Donald Trump a annoncé, mardi 8 mai 2018, le retrait des États-Unis de l'accord conclu le 14 juillet 2015 sur le nucléaire iranien et il a rétabli en novembre de la même année les sanctions contre l'Iran. Le 8 avril, Trump et son secrétaire d'état Mike Pompeo ont désigné le Corps des gardiens de la Révolution islamiques (CGRI), une composante des forces armées iraniennes « organisation terroriste ». Et la Maison Blanche a affirmé dimanche dernier dans un communiqué qu’elle lèverait l’exemption sut l’achat du pétrole iranien accordée à certains pays à l’instar de la Chine.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Abbas Moussavi, s’est exprimé en ces termes : « Étant donné le caractère illégal des sanctions en question, la République islamique d’Iran n’attache aucune importance aux exemptions ni aux sanctions ».

Cependant, étant donné les effets négatifs de ces sanctions sur l’économie iranienne ; effets qui pourraient s’aggraver avec la nouvelle levée des exemptions, le ministère iranien des Affaires étrangères mène en ce moment des consultations intensives avec les pays voisins ainsi qu’avec les partenaires européens et internationaux.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV