Le président libanais a souligné lors d’une rencontre avec le chef de l’armée britannique, le droit du Liban de se défendre contre toute agression de Tel-Aviv, qui viole sans cesse l’espace aérien, terrestre et maritime de son pays.
Lors d’une rencontre tenue ce jeudi 18 avril au palais Baabda avec le chef de l’armée britannique, le président libanais Michel Aoun a déclaré que son pays adhérait à la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies pour assurer la sécurité et la stabilité des frontières du sud du Liban avec les territoires occupés, tandis qu’Israël violait constamment l’espace aérien, terrestre et maritime du Liban.
« Nous nous réservons le droit de nous défendre face à toute agression israélienne », a-t-il dit à Nick Carter, chef d’état-major de l’armée britannique, selon un communiqué de la présidence.
À noter que Michel Aoun s’était déclaré, le 11 avril dernier, opposé à tout mécanisme de coopération auquel participerait Israël.
Michel Aoun a mis l’accent sur la position du Liban au sujet de la question des réfugiés syriens ainsi que de la nécessité de leur retour chez eux en toute sécurité sans lier cette question à une éventuelle solution politique.
À cet égard, Cheikh Naïm Qassem, sous-secrétaire général adjoint du Hezbollah, a annoncé de son côté que les États-Unis et l’Occident exercent un chantage sur la question des réfugiés pour rattraper leur échec sur le terrain. Ils ne veulent pas que les réfugiés syriens rentrent chez eux pour faire croire que les régions contrôlées par le gouvernement syrien ne sont pas sures. Washington se sert des réfugiés pour imposer une solution politique à son profit, ce qui constitue un grand danger.