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Les USA travaillent à la création des cellules de résilience dans les pays baltes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Passation de commandement du Groupement tactique multinational de la présence avancée renforcée en Lettonie, le 9 janvier 2019 (FAC). ©NATO

À l'heure où les USA cumulent les défaites militaires à travers le monde face à des forces asymétriques, les stratèges de guerre US se mettent eux aussi à le singer mais de la pire des manières. Les Américains projettent de créer des "cellules de Résilience" dans les pays limitrophes de la Russie, quitte à pousser à une guerre d'usure potentiellement extensible en territoire russe. La RAND Corporation (Research ANd Development), une institution américaine de conseil et de recherche dont le siège se trouve à Washington a proposé que les pays baltes à savoir l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie soient équipés de dépôts d’armements non conventionnels dits « cellules de résilience » pour contrer toute « menace » ou « agression » de la Russie. Mais quel est l'objectif essentiel de Washington?

L’idée est de créer des forces paramilitaires complètement secrètes et endoctrinées pour le terrorisme par le Pentagone et d’imposer ou de maintenir les régimes imposés par les États-Unis dans les États baltes. Mais pourquoi les pays baltes? Outre la proximité géographique, il y a une forte population russe dans ces trois Etats. Le rapport propose un cadre d'évaluation de l'utilité des capacités de "défense non conventionnelle"  lesquelles peuvent comprendre "des équipements cybernétiques, des drones, des équipements de communication à longue portée, des armes non létales parmi lesquelles même des explosifs ainsi que des armements anti-char et anti-chasseur". Bref tout un arsenal pour nourrir une guerre civil potentiellement extensible à la Russie. 

Rand n'en reste pas là : Des capacités non-conventionnelles «peuvent compléter les efforts conventionnels actuels, améliorer les systèmes d’alerte en cas d’attaque, renforcer les défenses initiales et gagner du temps pour permettre à l’OTAN de répliquer de façon conventionnelle».

Le texte nous apprend par la suite que les pays baltes et membres de l’OTAN à savoir l’Ukraine font partie, depuis 2004, du processus de l’établissement des unités de forces spéciales et que le projet anti-russe y fait son chemin depuis cette date. 

Selon la RAND Corporation, l’idée est d’organiser la "défense" de chaque pays autour de quatre niveaux de résilience: des soldats réguliers, membres des forces spéciales ou non, se concentreraient sur les actions violentes [embuscades, par exemple] tandis que les paramilitaires se chargeraient des opérations de sabotage, voire de renseignement. Les civils pourraient apporter leur soutien [nourriture, soin des blessés, etc] et opposer une résistance non-violente [désobéissance civile]. Évidemment ce plan de guerre se compléterait par ce que les Américains qualifient de moyens de « défense conventionnelle » des pays baltes et de l’OTAN. Ainsi les États-Unis cherchent à se servir de l'expérience de leur défaite cuisante en Syrie pour embraser les pays de balte et les lancer à l'assaut d'une Russie. Ces pays devant servir de porte d'entrée à un conflit civil en Russie. 

Les auteurs estiment qu'une initiative technologique robuste visant à améliorer ces capacités pour les trois États (l’Estonie, la Lettonie, et la Lituanie) coûterait environ 125 millions de dollars.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV