Dans ce numéro de Zoom Afrique :
L’actualité en Afrique :
– Les Tchadiens exemptés de visa d’entrée au Togo ;
– La Guinée équatoriale organisera le premier Sommet des pays exportateurs de gaz sur le sol africain ;
– Le Mali, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire examinent leurs projets de postes de contrôle juxtaposés.
Les analyses de la rédaction :
– Communauté des États sahélo-sahariens
Les chefs d'État et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) regroupant 24 pays se sont réunis, samedi 13 avril, à Ndjamena, au Tchad. Les États membres ont appelé à « une transition pacifique » au Soudan. La crise en Libye a également été abordée. Luc Michel, géopoliticien, qui se trouve actuellement au Tchad et qui a suit de très près cette conférence, nous donne plus de précisions.
– Burundi
Le Burundi est l'un des rares pays au monde où la population a collecté des fonds pour financer un référendum constitutionnel que l'Occident entier voulait saper. Ce référendum a eu lieu le 17 mai 2018. Malgré toutes les pressions, chantages et autres formes de restrictions, le oui l'a remporté très largement à 73 % des voix. Depuis ce retentissant échec, les pays occidentaux n'en reviennent pas et ne perdent aucune occasion pour se venger. Pire, ils poursuivent un plan très strict destiné à déstabiliser le grand Burundi et provoquer un changement de régime. Il en va ainsi de cette organisation à manipuler la diaspora et à chercher à provoquer des protestations à l’intérieur ou encore à expulser le contingent burundais de l'Amisom, etc. Deux des dernières manifestations de cette hostilité datent de ces derniers jours.
– Ghana
Depuis son arrivée au pouvoir, le 7 janvier 2017, le président Nana Akufu-Addo a montré son intention de tout faire pour se débarrasser de la tutelle du Fonds Monétaire International (FMI). Le dirigeant veut à tout prix permettre à son pays de financer son budget grâce à ses propres recettes.
L’année 2019 marque un tournant important dans la volonté de Nana Akufu-Addo. Le pays de Kwame Nkrumah a adopté son premier budget— celui de 2019 — sans la participation du FMI, au terme d’un programme triennal avec l’institution financière. C’est le 20 mars dernier que sa dépendance avec l’institution de Bretton Woods a pris fin officiellement.
Regardez cette vidéo sur YouTube !