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E-Press du 14 avril 2019

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L'armée française lors d'une parade militaire. (Archives)

Au sommaire :

1.Toulouse, capitale des Gilets jaunes !

Le mouvement de contestation qui secoue la France n’est pas sans rappeler, au cœur de l’Occitanie, les massacres perpétrés lors de la croisade albigeoise contre les cathares symbolisant encore aujourd’hui la résistance régionale au centralisme de l’État français.

À voir les images qui circulent sur les réseaux, on arrive à la conclusion que l’obscurantisme moyenâgeux continue à exister dans l’esprit des hommes d’État qui se revendiquent de la Macronie.

Dans ce contexte le régime au pouvoir en France peut-il se permettre de donner des leçons sur la liberté et sur la démocratie ?

2. Les USA menacent Airbus

La France et les États-Unis s’accusent mutuellement de verser des aides illégales à leurs firmes aéronautiques. Après les menaces de Trump de sanctionner l’UE, le ministre de l’Économie français, en visite aux États-Unis, a tenté de calmer le jeu tout en restant ferme.

Les réunions entre le ministre français des Finances Bruno Le Maire et l’administration Trump vendredi à Washington ont été « tendues » à propos des menaces contre Airbus et de la taxe sur les géants du numérique, selon une source française.

Malgré ces éclaircissements, les réunions n’ont pas permis d’écarter le risque de nouveaux tarifs douaniers contre l’Union européenne si celle-ci ne met pas fin aux subventions à Airbus.

Le président américain Donald Trump avait haussé le ton cette semaine en menaçant l’Union européenne de nouveaux tarifs douaniers à hauteur de 11 milliards de dollars (9,7 milliards d’euros) si elle ne mettait pas fin aux subventions à Airbus, au risque de raviver une fragile trêve commerciale.

La position américaine est soutenue par Boeing, fragilisé par les problèmes de son avion vedette, le 737 MAX, cloué au sol pour une durée indéterminée après deux accidents mortels.

Source : La Nouvelle République.

3. F-35 : le Japon arnaqué ?

L’enquête sur le F-35A japonais qui s’est abîmé en mer s’annonce très compliquée : qu’est-il arrivé au commandant Akinori Hosomi, un pilote de chasse expérimenté aux 3 200 cents heures de vol, alors qu’il était aux commandes de l’un des F-35A du 302e escadron de l’armée de l’air japonaise, le 9 avril ? Ce jour-là, à 19 heures, le commandant Hosomi a décollé de la base aérienne de Misawa pour un exercice impliquant trois autres F-35A. Une vingtaine de minutes plus tard, il a indiqué à ses équipiers qu’il mettait un terme à la mission.

Puis les opérateurs radar qui suivaient l’avion du commandant Hosomi, sachant que le F-35A dispose d’un transpondeur allumé pour les vols d’entraînement, ont subitement perdu sa trace à environ 135 km à l’est de Misawa.

Plus tard, lors des opérations de recherche lancées immédiatement après cette disparition soudaine, quelques débris de l’appareil ont été repêchés.

D’après des sources militaires japonaises, le F-35A n’évoluait pas à basse altitude au moment de sa disparition, ce qui laisse supposer que le commandant Hosomi, qui ne comptait cependant qu’une soixantaine d’heures de vol sur ce type d’appareils, aurait eu le temps de réagir face à une urgence, comme un impact avec des volatiles ce qui est peu probable au-dessus de l’océan ou un problème moteur.

D’où l’hypothèse qu’il n’a pas pu s’éjecter, ce que tend à confirmer l’absence de signaux envoyés par des balises après une éjection.

Source : Opex360.

4. Armée française : « la Macronie m’a tué... »

La trajectoire financière établie par la Loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025, entrée en vigueur en juillet 2018, prévoit d’augmenter le budget du ministère des Armées de 1,7 milliard par an jusqu’en 2022. Puis, de porter son montant à 44 milliards d’euros en 2023 (ce qui supposera une hausse de 3 milliards).

Lors des débats, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, des dispositions ont été votées pour s’assurer que les fonds promis seraient bel et bien alloués à la mission « Défense ».

S’il estime que l’application de certaines dispositions prévues par celle LPM est « globalement satisfaisante », Christian Cambon, le président de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, a cependant émis quelques réserves.

Ainsi, lors d’une séance organisée le 10 avril, M. Cambon a déploré que la commission n’ait « pas reçu le bilan annuel politique, opérationnel et financier des opérations extérieures en cours que le gouvernement doit [lui] transmettre chaque année », conformément à ce que prévoit la LPM.

Or, l’article 10 de la LPM stipule que ce bilan doit être transmis par le ministre aux commissions parlementaires concernées « deux fois par an, avant le 15 avril et avant le 15 septembre. »

Visiblement, à cinq jours de la date limite, celle du Sénat n’avait toujours rien reçu.

Source : Opex360

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SOURCE: FRENCH PRESS TV