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Trump surfe sur la vague des mouvements populaires du monde arabe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Rassemblement devant le siège de l'armée à Khartoum, capitale du Soudan, le 13 avril 2019. ©AFP

En Algérie et au Soudan, des mouvements de protestation populaire sont potentiellement aptes à être détourné par les États-Unis, estime le Hezbollah, qui y voit des manipulations destinées à préparer le terrain dans le sens des objectifs expansionnistes d’Israël

« Les États-Unis cherchent à exploiter les mouvements populaires au Soudan et en Algérie en vue de semer la sédition dans ces pays, tout comme l’ont déjà fait dans d’autres pays », a affirmé le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah.

« Les États-Unis et son président, Donald Trump, poursuivent leurs agressions contre les peuples et les pays de la région », a déploré le cheikh Ali Damouche, vice-président du conseil exécutif du Hezbollah.

« La reconnaissance de Qods comme capitale d’Israël et de la souveraineté israélienne sur le Golan occupé et la désignation du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) comme groupe terroriste témoignent du degré de l’hostilité dont fait preuve l’administration Trump contre les valeurs sacrées et droits des peuples de la région. Les États-Unis complotent contre tous les mouvements de la Résistance et ceux qui les soutiennent face à la cupidité d’Israël, ceux qui sont contre les projets coloniaux de Washington dans la région », a précisé le cheikh Ali Damouche.

« Aujourd’hui, les États-Unis imposent des sanctions contre l’Iran, car ce dernier apporte son soutien à la cause palestinienne, aux mouvements de la Résistance, aux peuples de la région et contrarie les projets américano-israéliens au Moyen-Orient. Ils s’en prennent à l’Iran à cause de son rôle dans les victoires remportées par l’axe de la Résistance face au camp américain en Irak, en Syrie, au Liban, au Yémen et en Palestine occupée », a-t-il poursuivi.

« Les États-Unis cherchent à mettre à genoux les peuples et les pays de la région. Ils veulent qu’ils renoncent à leurs droits et à leurs territoires au profit du régime israélien en acceptant le Deal du siècle », a-t-il ajouté.

« Les États-Unis et Israël se bercent du doux rêve de créer un “nouveau Moyen-Orient”, où Tel-Aviv tiendrait le haut du pavé et serait bien plus puissant, mais les peuples et les mouvements de la région y résisteront », a-t-il martelé.

« Que les États-Unis sachent qu’ils sont tenus pour responsables de toutes les destructions et violation de droits dans la région. Les ingérences américaines en Afghanistan, en Irak, en Syrie et au Yémen ont détruit ces pays, déplacé des millions de personnes et tué ou blessé des centaines d’autres dans le monde arabo-islamique. Washington est à l’origine des souffrances qu’endurent les peuples de la région. Les États-Unis tentent d’impliquer de plus en plus de pays arabes dans leur guerre. Ils surfent sur la vague des protestations populaires en Algérie, au Soudan et ailleurs, en vue de semer la discorde et de plonger ces pays dans le chaos », a fait remarquer le vice-président du conseil exécutif du Hezbollah.

En donnant la lecture d’un communiqué jeudi dernier, le ministre soudanais de la Défense, Awad Ibn Ouf, a destitué le président soudanais, Omar el-Béchir. Le gouvernement de transition gérera le pays pendant deux ans, mais après la lecture de ce communiqué, plusieurs partis et groupes politiques ont qualifié le Conseil militaire d’illégal et l’action de l’armée de coup d’État. Ils réclament un gouvernement civil.

Un jour après la formation du Conseil militaire de transition au Soudan, Awad Ibn Ouf, président de ce conseil, a donné sa démission. Ce faisait, il a présenté l’inspecteur général des forces armées, le général Abdel Fattah al-Burhan, comme son successeur à la tête du Conseil militaire de transition. Il a également démis de ses fonctions son adjoint Kamal Abdel al-Maarouf.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV