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L'armée US dans la ligne de mire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des missiles balistiques du Corps des gardiens de la Révolution islamique. (Photo d’archives)

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique et le ministre iranien des Affaires étrangères ont réagi à une possible décision des États-Unis de placer le nom du Corps des gardiens de la Révolution islamique sur la liste noire des organisations terroristes.

Le général Mohammad Ali Jaafari a déclaré, le dimanche 7 avril, que si les Américains « font une telle sottise et mettent en péril notre sécurité nationale, nous entreprendrions des mesures de représailles conformément aux politiques de la République islamique d’Iran ».

« Dans ce cas-là, l’armée et les forces sécuritaires américaines ne seront plus en sécurité dans la région du Moyen-Orient », a souligné le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que la décision de Washington d’inclure le CGRI sur la liste des organisations terroristes ferait s’enfoncer les États-Unis dans un bourbier et constituerait un nouveau désastre pour ce pays.

Évoquant les tentatives des lobbys pro-Netanyahu de convaincre le président américain de placer le nom du CGRI sur la liste noire des organisations terroristes, Mohammad Javad Zarif a écrit, dans un tweet, que Donald Trump ferait ainsi s’enliser Washington dans un bourbier.

Le chef de la diplomatie iranienne s’est référé à deux articles, l’un à propos du soutien financier du célèbre milliardaire Sheldon Adelson, connu pour ses tendances pro-israéliennes, à Donald Trump, qui a fait de ce dernier une parfaite marionnette, et l’autre concernant les propos de John Bolton, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, qui disait qu’il ne regrettait pas son rôle dans le déclenchement de la guerre en Irak.

« Ceux qui préfèrent les intérêts de Netanyahu à ceux de leur propre pays et qui ont longtemps réclamé la désignation du CGRI comme organisation terroriste en comprennent parfaitement les conséquences pour les forces américaines dans la région. En fait, ils cherchent à faire s’enliser les États-Unis dans un bourbier en son nom. Il faut que Donald Trump la sache pour qu’un autre désastre ne se produise pas pour les États-Unis. »

Le quotidien américain The Wall Street Journal s’est référé, le vendredi 5 avril, à des sources concordantes pour rapporter que l’administration Trump entend placer le CGRI sur la liste des organisations terroristes afin d’empêcher ainsi les sociétés étrangères de faire du commerce avec l’Iran. Ça serait la première fois que les États-Unis incluent une organisation officielle sur leur liste noire. Les juristes mettent en garde Washington contre une telle décision, arguant que cela pourrait affaiblir la Convention de Genève et mettre en péril la vie des forces américaines déployées au Moyen-Orient.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV