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Algérie: Moscou appelle à une transition sans ingérence étrangère

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Kremlin appelle à une transition "sans ingérence de pays tiers" en Algérie. ©Sputnik

Après l’annonce de sa démission de son poste de président de la République, Abdelaziz Bouteflika a annoncé qu’il avait pris cette décision pour empêcher l’aggravation de la situation générale de son pays et contribuer au contrôle de la crise.

Selon la chaîne d’information libanaise Al-Mayadeen, Abdelaziz Bouteflika a indiqué que sa démission était nécessaire pour assurer la poursuite des activités du gouvernement afin que la période de transition soit menée de la meilleure façon jusqu’à l’élection du nouveau président de la République.

Après l’annonce de la démission du président Bouteflika, la Russie a souligné que le processus politique de l’Algérie relevait des affaires intérieures de ce pays, soulignant qu’aucun pays tiers ne devait intervenir dans les affaires intérieures de l’Algérie.

« Nous avons des relations amicales, mutuellement avantageuses et de longue date avec l’Algérie », a déclaré ce mercredi le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, avant d’ajouter que le Kremlin espérait qu’il n’y aurait aucune ingérence étrangères dans les affaires internes de l’Algérie.

« Nous avons beaucoup de projets communs dans le domaine de l’économie. Par conséquent nous comptons sur le fait que les évolutions qui relèvent exclusivement des affaires internes de l’Algérie, se déroulent sans ingérence de pays tiers », a-t-il poursuivi.

Le 1er avril, le bureau du président Bouteflika a annoncé dans un communiqué qu’il démissionnerait « avant le 28 avril prochain », c’est-à-dire avant la fin de son mandat.

Par ailleurs, la Chine a soutenu le processus pacifique de la transition en Algérie après la démission du président Abdelaziz Bouteflika.

« La Chine pense que l’Algérie parviendra à procéder à un transfert pacifique du pouvoir », a déclaré mercredi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang.

« Le président Bouteflika, en tant que dirigeant du pays, a apporté une contribution significative au développement des relations entre l’Algérie et la Chine, et nous pensons que le peuple algérien est prêt à mener un processus de transition politique stable et à assurer la paix et la stabilité du pays », a-t-il ajouté. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV