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Zoom Afrique du 28 mars

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Base américaine au Niger. (Archives)

Dans ce numéro de Zoom Afrique :

L’actualité en Afrique :

  • Tchad : une force mixte pour la sécurité frontalière avec la Libye
  • Cybersécurité : le Togo s’allie au polonais Asseco
  • L’Éthiopie et le Kenya créent une nouvelle zone de libre-échange

Les analyses de la rédaction :

  • Niger

Le site pro occidental Lesahel.org a publié une information forte intéressante au sujet du Niger, ce riche et stratégique pays du Sahel qui, à la faveur d’une attaque false flag dite « jihadiste », s’est transformé en 2018 en tête de pont des opérations guerrières des Américains en Afrique de l’Ouest. Un pays où la population est farouchement anti-impérialiste et opposée à la dictature néolibérale du FMI, et qui en a assez de la présence des bases française et américaine, à Agadez et à Dircou. Cette population présente d’ailleurs un obstacle à l’extension des opérations US française, au vol incessant des chasseurs Mirage 2000, des F-16 ou encore aux tirs de missiles, puisqu’elle manifeste, résiste, dénonce... À Agadez, les forces d’occupation ont déjà tenté l’arme biologique. Ils ont visé le bétail et les ânes en leur inoculant un virus pour priver la population de ses moyens de transport, pour la pousser à l’exode. Mais cela n’a pas marché. Que faire donc ? Écoutons cette info : « Fervent acteur de la paix, le Sultan de l’Air a séjourné récemment avec plusieurs de ses pairs africains aux États-Unis, en Italie et en France. Ces rencontres ont donné aux participants l’occasion de partager l’expérience de leurs pays en matière de consolidation de la paix, de lutte contre l’extrémisme violent. »

Dans un long entretien, un personnage dont le visage est bien couvert se lance dans l’éloge sans borne des Américains, des Français et des Italiens, trois puissantes d’occupation au Sahel.   

« Effectivement, j’étais aux USA pour représenter le Niger par rapport aux questions de l’extrémisme violent. Nous étions 11 pays africains, dont le Niger, que nous avions représenté. Aux USA, nous avons été reçus au département d’État. Après Washington, nous nous sommes rendus en Louisiane où nous avions rencontré des responsables fédéraux de la police, qui sont confrontés à la question de l’extrémisme violent... Après l’étape de Washington, nous nous sommes rendus à Chicago où il a été notamment question de la lutte contre l’extrémisme violent. Nous avons discuté à propos d’un phénomène très important, à savoir la situation de la jeunesse qui succombe aux sirènes de l’extrémisme violent. Là-bas nous avons trouvé des jeunes qui après avoir purgé leurs peines en prison ont été récupérés, formés, et ont bénéficié d’un programme de réinsertion sociale qui leur a permis aujourd’hui de diriger même de grandes entreprises. L’État figure parmi les principaux clients de certaines de ces entreprises, tout cela pour vous dire que le programme est une réussite qui peut faire école dans beaucoup de nos pays. »

Traduisons les propos de El Hadj Oumarou Ibrahim Oumarou : en effet, cette personnalité fort respectée à Agadez a été conduite par les Américains dans des centres spécialisés où les agents à la solde des Américains, qu’il a qualifiés de « jeunes réinsérés » et qui sont chargés depuis des années de déstabiliser le Sahel, travaillent sous une couverture civile. Passons pour le moment sur l’étape française et italienne du voyage de M. Oumarou. Une fois de retour au Niger, il va à Agadez et il raconte ainsi son retour : « Après notre retour de ce grand périple, je suis allé à Gougaram et à Agalal, Arat et Dannet... À l’issue de ces visites dans la zone, nous lançons un vibrant appel à tous nos compatriotes pour qu’ils œuvrent en faveur de la paix dans la région ».

De retour des États-Unis, M. Omarou s’est donc précipitamment rendu dans une région où le ressentiment anti-US ne cesse de prendre de l’ampleur. Il a tenté de partager son expérience américaine avec la jeunesse, qui semble y rester parfaitement insensible. M. Omarou a-t-il été chargé d’établir des liens entre les agents américains et la population locale ?

  • Côte d’Ivoire

C’est désormais chose faite : après avoir introduit largement les réseaux sociaux, les chaînes câblées et autres produits de manipulation de masse en Cote d’ivoire, les États-Unis d’Amérique, nouvelle puissance colonialiste en Afrique, annoncent le lancement d’une Radio Synergie. 

La section presse et affaires culturelles de l’ambassade des États-Unis à Abidjan a officiellement présenté son projet, le 26 mars, à la Maison de la presse d’Abidjan-Plateau.

« Pour rendre effectif le projet Radio synergie, qui se présente comme une plate-forme numérique réalisée en partenariat avec l’union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci) et Studio Mozaik, une cinquantaine de journalistes de radios communautaires ont été formés à la production et au montage des émissions radiophoniques. Et les émissions qui seront produites dans ce cadre iront dans le sens des quatre priorités stratégiques de la mission américaine en Côte d’Ivoire : à savoir la bonne gouvernance, la croissance économique inclusive, le renforcement du secteur de la santé et la réforme du secteur de la sécurité », affirme l’ambassade. Pour dire les choses de façon plus claire, les États-Unis cherchent, comme ils le disent eux-mêmes, à contrôler avec leurs soi-disant projets médiatiques, l’économie, la santé, mais aussi la sécurité et la gouvernance. Sur le plan économique, l’élimination de l’ex-président Gbagbo et l’intronisation du président Ouattara les ont déjà largement aidés, la Côte d’Ivoire étant désormais l’épicentre du libéralisme économique en Afrique de l’Ouest, avec tout ce que cela rapporte de servitude, de dette, de pseudo prospérité et d’inégalité à un État. La santé est effectivement un autre secteur que les Américains ont mis à profit pour s’infiltrer en Côte d’Ivoire et y doubler les puissances colonialistes traditionnelles. Des médicaments contre le sida ont été récemment distribués parmi les forces de l’armée. Mais quelle que soit la qualité de ces médicaments, il s’agissait surtout d’apaiser les méfiances des militaires ivoiriens et de se rapprocher d’eux. Effectivement, l’ambassade parle de la sécurité. Et qui dit projet sécuritaire conjoint avec les USA dit le militarisme et les prémices d’une guerre à venir... En effet, la Côte d’Ivoire, avec ses larges côtes, ne pourra pas échapper au débarquement de Marines et de troupes et à ce projet qui consiste à étendre les combats du Sahel vers la côte. Mais il y a un dernier point qui figure dans le texte de l’ambassade et qui devrait donner des sueurs froides au président. Les États-Unis sont là pour apprendre aussi le mode de gouvernance. Par des méthodes douces, via des journalistes formatés à leur école. Il y a quelque temps, on évoquait un certain M. Guillaume Soro, qui annonçait depuis l’Amérique sa candidature à la présidentielle. Avis de tempête donc à l’adresse du président Ouattara. 

  • Cameroun

Pourquoi les États-Unis sanctionnent-ils le Cameroun ? Les explications de Luc Michel, analyste des questions africaines.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV