Un navire britannique accostera au Liban peu de temps après la visite de Pompeo dans ce pays. Une visite marquée par un cuisant échec, les formations politiques libanaises ayant réitéré leur soutien au Hezbollah et refusé de se soumettre au chantage du secrétaire d’État US.
Dans un communiqué de presse, l’ambassade du Royaume-Uni à Beyrouth, citée par l’agence de presse libanaise NNA, a annoncé : « L’un des navires de guerre les plus perfectionnés au monde, le destroyer de type 45 de la Royal Navy, le HMS Dragon, accostera au port de Beyrouth le lundi 25 mars pour un séjour de trois jours. » Ce sera la première visite du destroyer au Liban, qui fait suite à celle du navire amiral de la Royal Navy, le HMS Ocean, en 2017.
Au cours de son séjour, le HMS Dragon organisera divers événements, notamment une formation auprès de la marine libanaise, une démonstration de capacités et des visites réservées aux médias.
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Saluant l’accostage du destroyer britannique à Beyrouth, le secrétaire britannique à la Défense, Gavin Williamson, a prétendu que la visite du HMS Dragon soulignait l'engagement continu de Londres en faveur d’un Liban fort et stable.
« Le Royaume-Uni l’a démontré en investissant dans les régiments de la frontière terrestre au Liban, tandis que les équipes militaires britanniques entraînent régulièrement les forces armées libanaises, contribuant ainsi à leurs grands succès, y compris l’expulsion de Daesh en 2017 », a-t-il prétendu.
Le communiqué vantant les relations amicales entre Londres et Beyrouth intervient alors que le ministre britannique de l’Intérieur Sajid Javid avait annoncé fin février que son pays allait placer le bras politique du Hezbollah libanais sur sa liste des groupes terroristes.