Le président américain a écrit le jeudi 21 mars sur son compte Twitter qu’il était temps pour les États-Unis de reconnaître pleinement la souveraineté d’Israël sur le Golan après 52 ans.
Pour certains analystes, la reconnaissance de l’occupation israélienne des hauteurs du Golan a à voir avec la perspective d’un effondrement des amis « likoudistes » de Trump lors des législatives du 9 avril. Reconnaissons que Netanyahu n’a plus rien à défendre en termes de bilan depuis que la Cisjordanie a elle aussi basculé, de concert avec Gaza, dans la lutte armée contre l’occupation. Il y a peut-être un peu de cela, mais ce n’est pas tout : le caractère quasi paniqué de l’annonce et le froid accueil que les milieux israéliens (à part le Likoud) lui ont réservé prouvent que tout ne va pas pour le mieux et qu’Israël sait parfaitement qu’avec l’armée syrienne et son allié russe déjà déployés au Golan, qui en plus est limitrophe du sud du Liban et donc du Hezbollah, toute annexion est militairement impossible à moins qu’il y ait une grande guerre, ce à quoi l’Amérique de Trump rechigne.
Bernard Cornut, géopolitologue, et Luc Michel, géopoliticien, s’expriment sur le sujet
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