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Ce qui a rendu la visite d’Assad à Téhéran indispensable

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei (D), reçoit le président syrien, Bachar al-Assad, le lundi 25 février 2019 à Téhéran. ©khamenei.ir

Un expert politique s’est penché sur les questions essentielles abordées par Assad et les hauts responsables iraniens lors de la visite du président syrien à Téhéran.

Un expert politique a écrit dans le journal libanais Al-Binaa : « Au cours des quatre décennies passées, les relations entre la Syrie et l’Iran ont été solides et privilégiées et cet état de fait suit une pente ascendante. Les défis auxquels font face les deux pays ont toujours préoccupé leurs dirigeants réciproques qui ont toujours tenté d’accroître leurs coopérations et coordinations sur différents sujets. »

Sept grandes thématiques auraient donc rendu indispensables la récente visite du présent syrien à Téhéran et ses entretiens avec le Leader de la Révolution islamique et les autres hauts responsables iraniens :

1. Le probable retrait US de Syrie et les différents scénarios à envisager dans ce cas. Cela nécessite en effet une coopération et une coordination entre les deux pays, car il y aura forcément des tentatives pour compliquer la tâche de l’armée syrienne et de ceux de la Résistance, saboter leurs efforts et remettre en cause leurs victoires.

2. Les menaces du président turc concernant l’attaque à l’est de l’Euphrate et l’occupation de la région. Étant donné que l’Iran est associé à la Russie et à la Turquie dans le cadre des pourparlers d’Astana, il est évident qu’il coordonnera les positions aux plus hauts niveaux afin de faire face aux menaces, car si celles-ci sont mises à exécution, elles pourraient mettre en danger la souveraineté de la Syrie.

3. La nécessité de faire face aux efforts des États-Unis pour coopérer avec Daech aux frontières communes de la Syrie et de l’Irak. L’Iran est un puissant allié de Damas et de Bagdad et il peut jouer un rôle important dans le renforcement de la coopération et de la coordination entre les deux pays, plus particulièrement dans un contexte où les États-Unis cherchent à transformer l’Irak en une base arrière pour tramer leurs complots contre la Syrie et l’Iran.

4.Contrecarrer les agressions successives d’Israël. Le régime sioniste a lancé des attaques incessantes sur les positions de l'axe de la Résistance en Syrie et cette question nécessite une coordination au plus haut niveau entre la Syrie et l’Iran parce que les attaques en question peuvent entraîner une grande guerre entre l’axe de la Résistance et celui réunissant Israël, les USA et leurs alliés arabes.

5. Passer en revue le sort d’Astana. La chose intéressante à propos de cette réunion est que le président iranien a tenu Assad au courant des questions abordées lors des réunions de ce sommet et que les deux hommes avaient la même position sur toutes les questions.

6. Formation d’un comité constitutionnel. La réunion d’Astana semble avoir débouché sur la création d’un cadre précis, mais les États-Unis recherchent à tergiverser. Par conséquent, le maintien des accords nécessitera la coordination de la Syrie et de l’Iran.

7. Examen des défis économiques communs causés par la pression croissante exercée par les États-Unis et leurs alliés pour assiéger la Syrie et l’Iran dans le cadre de leurs efforts pour poursuivre la guerre d’une manière nouvelle et pour atteindre les objectifs américains par le biais des pressions économiques et politiques, après y avoir échoué par le biais de la guerre.

Ces questions, entre autres, ont donc rendu indispensable la rencontre entre les dirigeants iraniens et le président syrien, Bachar al-Assad.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV