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Un commandant pro-Hadi tué lors d'une attaque d’Ansarallah près de la frontière saoudienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les drones d'Ansarallah ont visé début janvier un certain nombre de commandants des forces pro-Hadi. (Capture d'écran)

Un haut responsable militaire yéménite fidèle à Abd Rabbo Mansour Hadi, l’ancien président démissionnaire, a été tué lorsque des forces de l’armée yéménite et d’Ansarallah ont lancé une attaque surprise dans la province montagneuse de Saada, au nord-ouest du pays.

Le général de brigade Salih Balaid al-Marqashi, commandant des opérations pro-Hadi dans le district de Baqim, a été tué, ainsi qu’une dizaine de fidèles de Hadi, alors que les troupes yéménites et les combattants d’Ansarallah ont lancé un assaut dans la région de Murabba Shaja, près de la région frontalière du sud de l’Arabie saoudite.

Le général de brigade Salih Balaid al-Marqashi, un commandant militaire de haut rang yéménite fidèle à Mansour Hadi, l'ancien président démissionnaire. ©Twitter

Le 8 février, le colonel Ahmed Abu Hadi, commandant de la première division de la brigade des forces spéciales pro-Hadi, et des dizaines de miliciens pro-Hadi ont perdu la vie lorsque des troupes yéménites et des combattants d’Ansarallah ont mené une attaque similaire à l’est du district de Harad, dans la province de Hajjah.

Le colonel Ahmed Abu Hadi, commandant de la première division de la brigade des forces spéciales pro-Hadi. (Photo postée sur Twitter)

Le 10 janvier, les forces de l’armée yéménite et d’Ansarallah ont attaqué, avec le nouveau drone de combat Qasef K2 (Striker K2), des mercenaires de l’Arabie saoudite déployés sur la base aérienne d’Anad, dans la province de Lahij, au sud-ouest du pays.

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Le 13 janvier, le général de brigade Saleh Tamah, chef du service de renseignement militaire pro-Hadi, a succombé aux blessures qu’il avait subies lors de la frappe du même drone.

Le général de brigade pro-Hadi, Saleh Tamah. (Photo postée sur Twitter)

Le général Saleh Zindani, chef d’état-major adjoint des forces armées pro-Hadi, a également succombé à ses blessures dans un hôpital des Émirats arabes unis le 3 février.

Il faisait partie de plusieurs hauts commandants des forces pro-Hadi qui sont à la solde de l’Arabie saoudite et qui ont été blessés lors de l’attaque aérienne d’Ansarallah.

Chef d’état-major adjoint des forces armées pro-Hadi, le général Saleh Zindani. (Photo postée sur Twitter)

Selon le rapport de la chaîne Al-Masirah, les combattants yéménites ont réussi ce vendredi 22 février à infliger de lourds dégâts aux mercenaires pro-Riyad dans la province d’al-Bayda, faisant des dizaines de morts et de blessés dans le rang des agresseurs.

L’Arabie saoudite et un certain nombre de ses alliés régionaux ont lancé une campagne dévastatrice contre le Yémen en mars 2015, dans le but de ramener au pouvoir le gouvernement démissionnaire de Hadi et d’écraser le mouvement de résistance Ansarallah.

Selon un nouveau rapport, la guerre menée par l’Arabie saoudite a coûté la vie à environ 56 000 Yéménites. Elle a également eu de lourdes conséquences sur les infrastructures du pays, détruisant des hôpitaux, des écoles et des usines. L’ONU a déjà indiqué qu’un nombre record de 22,2 millions de Yéménites avaient un besoin urgent de nourriture, dont 8,4 millions menacés de famine. Selon l’organisation mondiale, le Yémen souffre de la famine la plus grave qu’ait connue le monde depuis plus de 100 ans.

Un certain nombre de pays occidentaux, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne en particulier, sont également accusés d’être complices de l’agression en cours, car ils fournissent au régime de Riyad des armes et des équipements militaires ainsi qu’une assistance logistique et des renseignements.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV