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L’Arabie saoudite est incapable de faire face aux attaques d’Ansarallah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des combattants d’Ansarallah. ©Mashregh News

Après 4 ans depuis le début de l’offensive saoudienne sur le Yémen, une invasion qui a détruit les différents secteurs de ce pays, pas un jour ne se passe sans que les médias saoudiens n’annoncent des funérailles de soldats saoudiens, tués par les combattants d’Ansarallah.

Pour compenser sa défaite, Riyad renforce sa présence dans l’est, à savoir dans la province d’al-Mahra où Ansarallah est absent, en vue d’atteindre ses objectifs.

Ces deniers jours nous sommes témoins de l’augmentation des attaques d'Ansarallah contre l'Arabie saoudite et l'avancement de ce mouvement vers des bases frontalières dispersées.

Les combattants d’Ansarallah ont intensifié leurs attaques à l'artillerie et au missile visant les forces militaires saoudiennes sur différentes régions frontalières, à Jizan et à Najran, régions frontalières avec la province de Saada. Ansarallah a également annoncé que ses combattants avaient pris le contrôle d’une partie des hauteurs dans la région de Jizan et d'autres bases dans la région de Najran.

Et ce, alors que la coalition saoudienne poursuit ses frappes aériennes contre les régions frontalières notamment la province de Saada. Selon des sources sur le terrain, citées par le site d'information al-Arabiya al-Jdida, des affrontements opposent les combattants d’Ansarallah aux forces saoudiennes appuyées par les gardes-frontières et les éléments du gouvernement démissionnaire. Le contingent soudanais de cette coalition a participé durant ces derniers mois aux affrontements à la frontière de Saada. Par ailleurs, des affrontements sont en cours dans les régions montagneuses d’accès très difficile.

Depuis le début de l’offensive saoudienne en 2015 au Yémen, la province de Saada et les régions frontalières sont les zones les plus exposées aux frappes aériennes, au pilonnage à l’artillerie et aux tirs de missiles.

Les combats se poursuivent entre Ansarallah et les forces yéménites à un rythme accéléré. Des sources locales ont dit à al-Arabi al-Jdida que malgré plusieurs années de guerre, Ansarallah est toujours capable de causer quotidiennement des dommages aux Saoudiens et aux forces du gouvernement démissionnaire.

 

En 2018, outre la province de Hudaydah, Saada et Hajja, dans le nord-ouest du pays, ont été les centres des affrontements.

Les Yéménites estiment que l'une des raisons de la défaite de l'Arabie saoudite s’explique par le fait que la coalition saoudienne a renoncé à  trouver des bases dans les zones stratégiques dans le sud et l'est du Yémen pour affronter Ansarallah qui contrôle la plupart des provinces du nord, du centre et du sud-ouest du pays, notamment Sanaa.

Riyad cherche également à construire un pipeline pour exporter du pétrole via al-Mahra vers la mer d'Oman et à renforcer sa présence militaire près de la frontière entre le Yémen et l'Oman. Les agissements saoudiens et émiratis sont suivis de près par les Yéménites. L'Arabie saoudite n'arrive toujours pas à mettre un terme aux menaces qu’ Ansarallah représente pour elle.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV