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Israël évacue ses bases militaires le long de la ligne côtière

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Base militaire Zikim en Palestine occupée. ©AP

Selon la chaîne de télévision Al-Mayadeen, l’armée israélienne s’apprête à évacuer ses bases militaires le long de la ligne côtière de la Palestine occupée et pour justifier cette décision, le régime israélien a prétendu que Tel-Aviv ne pouvait accepter davantage de monde.

Le régime israélien a aussi prétendu qu’il voulait profiter de ces plages pour de nouveaux travaux de construction.

Aucune date n’a pourtant été annoncée pour évacuer les bases Zikim (au sud d’Ashkelon), Belmakhim (au centre de la Palestine occupée), Atlit (au sud de Haïfa) et Ramat David (au sud-est de Haïfa).

Cette décision ne serait pas sans rapport avec les soucis militaro-sécuritaires de ce régime.

« Ce n’est pas qu’une seule base qui devra être évacuée ; il s’agit de plusieurs bases militaires dont les coûts de construction ont frôlé les millions de shekels.  

« Les responsables israéliens craignent que leurs bases militaires le long de la ligne côtière ne soient frappées lors d’éventuelles guerres », ajoute Al-Mayadeen.

Le régime israélien sait très bien que la moindre erreur pourrait aboutir à une nouvelle guerre. Dans le même temps, l’armée israélienne cherche à étendre vers l’Irak et le Liban sa stratégie de “guerres imbriquées” qu’il a déjà appliquée en Syrie. »

Il serait utile de rappeler que la base aérienne de Belmakhim constitue l’une des bases militaires les plus actives de la Palestine occupée. Elle recèle un grand nombre d’hélicoptères d’assauts et des lanceurs de missiles. Cette base est aussi largement utilisée pour le transfert d’effectifs et d’avions militaires.

De même, la base maritime d’Atlit est une base ultra importante de la force navale israélienne située au sud de Haïfa.

Et la base aérienne Ramat David est l’une des trois principales bases militaires de l’armée israélienne et qui est associée au Groupe d’industries militaires Rafel.

Cette nouvelle tombe alors que les propos bellicistes du Premier ministre israélien à la tribune de la conférence de Varsovie ont déclenché une polémique il y a quelques jours.

Avant l'ouverture de la conférence, le 13 février, Benjamin Netanyahu interrogé par la télévision israélienne a décrit la réunion comme une étape importante dans la poursuite d'un « intérêt commun à faire progresser la guerre avec l'Iran ».

Environ une heure plus tard, le bureau de Netanyahu a supprimé le mot « guerre » et a adouci le commentaire. La déclaration a été changée en « combattre l'Iran ». Ce changement a été expliqué comme étant la correction d’une erreur de traduction.

À ce sujet, Zev Chafets, haut conseiller de l’ancien Premier ministre israélien estime que si Netanyahu a été obligé de revenir sur sa décision, c'est parce qu'appeler à la guerre est une action erronée lors d'une conférence qui, à en croire ses organisateurs, devrait être consacrée au rétablissement de la paix au Moyen-Orient.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV